Algérie

10 ans de prison ferme requis contre les accusés



10 ans de prison ferme requis contre les accusés
Le parquet du tribunal criminel de Tizi Ouzou a requis, mardi en fin de soirée, une peine de 10 années de réclusion criminelle assortie d'une amende d'un million de DA contre chacun des prévenus dans l'affaire dite du port d'Alger, impliquant dix personnes dont deux ex-PDG de l'entreprise portuaire d'Alger, des fonctionnaires et un opérateur privé. Le verdict de l'affaire a été mis en délibéré pour mardi prochain.
Les 10 prévenus dans cette affaire ont comparu devant le tribunal de Sidi M'hamed (Alger) en avril 2011. Ils ont été condamnés à des peines d'une à six années de réclusion criminelle. Ce à quoi les prévenus ont introduit un appel. Les faits de cette affaire remontent à 2010. Une enquête a été ouverte suite à une plainte faisant état de malversations au sein de ladite entreprise portuaire qui aurait accordé des facilitations à des opérateurs privés spécialisés dans le transport pour l'exercice de l'activité de fret et de manutention au niveau du port d'Alger. Les deux ex-PDG du port d'Alger, B. Abdelhak et F. Ali, ont écopé des peines de 6 ans et 4 ans de réclusion criminelle. Le même tribunal a également prononcé ce jour-là une peine de six années de prison ferme contre l'ancien DG adjoint, Z. Abdelmadjid, en sa qualité de directeur de l'exploitation et de l'organisation de cette entreprise portuaire. Cinq autres prévenus dans cette affaire ont également été condamné à des peines allant d'une à trois années de réclusion criminelle. En juin 2011, les peines prononcées en première instance ont été aggravées par la cour d'Alger portant lesdites peines à six années, confirmant ainsi les peines de sept des dix condamnés en première instance, notamment celles de l'ancien PDG F. Ali, de B. Abdelhak, de Z. Abdelmajid et de l'opérateur privé,B. Abbas. Le même tribunal criminel a aggravé les peines du directeur du commandement D. Said et le directeur de la logistique D. Benhani, initialement fixées à une année de prison ferme en les portant à six années de réclusion criminelle. La même peine a été prononcée à l'encontre de H. Nadhmeddine, ancien DG adjoint du port d'Alger, et S. Ahmed Tami, directeur du terminal du port, auparavant relaxé par le tribunal de première instance. Les mis en cause sont poursuivis pour mauvaise gestion, dilapidation de fonds publics et des facilitations octroyées à des sociétés privées contre des pots-de-vin et l'octroi d'une partie des activités du port, par la direction, sous forme de sous-traitance à des sociétés privées spécialisées dans le transport.


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