En attendant le lancement de l'industrie automobile en Algérie, notamment la concrétisation du projet Renault qui n'a que trop duré, le commerce des voitures en Algérie se veut être un créneau florissant.
Les chiffres communiqués hier par le Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis) le confirment, en faisant état des données liées à l'importation de véhicules de tourisme pour le premier semestre de l'année en cours. Des importations dont le montant global s'élève à 1,86 milliard de dollars, révèle le Cnis qui enregistre ainsi une hausse de 65%, comparativement à l'année dernière où ce genre d'importation a coûté 1,02 milliard de dollars. L
e Cnis a tenu à préciser en outre que la «branche» d'importation des véhicules de tourisme est la plus importante en dehors des produits alimentaires. Plus d'un milliard de dollars déboursés en l'espace de six mois dans ce domaine atteste, en effet, de l'intérêt que revêt la commercialisation de voitures neuves en Algérie. Le montant en question serait certainement à multiplier plusieurs fois si le mécanisme d'octroi de crédit pour l'achat d'un véhicule, supprimé en vertu de la LFC 2009, était toujours en vigueur.
A ce propos, des voix s'élèvent de temps à autre réclamant aux autorités le rétablissement du crédit à la consommation dans lequel est inclus ce mécanisme. D'autre part, les citoyens acquéreurs d'un véhicule neuf ne cessent de se plaindre du retard enregistré dans la livraison, imputée aux différents concessionnaires automobiles implantés en Algérie. Ceci dit, et pour revenir aux statistiques semestrielles du Cnis, les importations des parties et accessoires de véhicules automobiles effectuées de janvier à juin 2012, d'un montant dépassant les 182 millions de dollars, ont aussi enregistré une hausse de 17,8% par rapport à la même période de l'année écoulée.
Posté Le : 24/07/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : K Aoudia
Source : www.letempsdz.com