Algérie

1 742 milliards investis en 2013



1 742 milliards investis en 2013
Le directeur général de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi), Mansouri Abdelkrim, a estimé à plus de 8 000 les projets 'investissement enregistrés en 2013 en Algérie. Il s'attend à un nombre plus important en 2014. Les différentes mesures prises par le gouvernement pour améliorer le climat des affaires commencent à porter leurs fruits malgré l'existence de certains actes de bureaucratie de la part de certains agents de l'administration. M. Mansouri, qui s'exprimait en marge d'un séminaire sur «La débureaucratisation de l'acte d'investir», initié par son organisme avec la participation de représentants de neufs wilayas de l'Ouest, a souligné que le nombre de projets atteint en 2013 représente une augmentation de 1 000 actes d'investissement par rapport à l'année 2012. Les secteurs ciblés par ces projets sont notamment l'industrie, l'hydraulique, les travaux publics, les industries pharmaceutique et agroalimentaire et celle des matériaux de construction.Cette performance témoigne du retour de la confiance entre les investisseurs et l'Etat et aussi de l'efficacité des procédures d'encouragement de l'acte d'investir prises par l'Etat, a-t-il ajouté. Un volume d'investissement avoisinant 1 742 milliards DA a été enregistré en 2013. «Nous nous attendons à un chiffre plus important en 2014, de 2 000 à 3 000 milliards DA, et à un nombre de projets entre 10 000 et 12 000», a-t-il déclaré.Toutefois, il a relevé l'existence «encore d'une bureaucratie» de la part de certains agents de l'administration «qui entravent l'investissement et prolongent les délais de réalisation des projets». Selon lui, l'administration demeure un passage obligé pour tout investisseur pour avoir des autorisations et ces derniers se plaignent de la lenteur des procédures et des documents demandés, qui freinent, en quelque sorte, l'élan de l'investisseur voulant réaliser son projet dans les meilleurs délais. A titre d'illustration, le même responsable a cité l'exemple d'un investisseur dont la concrétisation de son projet a pris plus de cinq années, au lieu de trois ans prévus comme délais, en raison de multiples contraintes administratives, dont celle de l'obtention de l'autorisation de construire. «Nous ne voulons pas d'acteurs qui ralentissent la dynamique d'investissement, que ce soit des agents de l'administration ou ceux de l'Andi. Pour cela, nous ?uvrons pour davantage de sensibilisation et d'information», a souligné M. Mansouri. Pour ce qui est des mesures de facilitation de l'investissement, il a rappelé le rôle important des guichets uniques dont dispose actuellement l'Andi dans chaque wilaya du pays.R. E.




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