Algérie

1.500 ans d'histoire d'Alger dévoilés



1.500 ans d'histoire d'Alger dévoilés
Des vestiges archéologiques datés du Ve siècle, pour les plus anciens, ont été mis au jour dans le site de fouilles préventives sous l'actuelle Place des Martyrs, emplacement de la future station-musée du métro d'Alger.Des vestiges archéologiques datés du Ve siècle, pour les plus anciens, ont été mis au jour dans le site de fouilles préventives sous l'actuelle Place des Martyrs, emplacement de la future station-musée du métro d'Alger.Les pavements en mosaïque polychrome de d'une basilique fonctionnelle jusqu'à la fin du Ve siècle sont aujourd'hui dégagés et visibles sur les lieux de fouilles, objet d'une visite d'inspection de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, et du wali d'Alger Abdelkader Zoukh.Entamées en juin 2013, ces fouilles ont également permis de découvrir une vaste nécropole byzantine remontant au 7e siècle ainsi que les vestiges d'un quartier d'artisans forgerons du 12/13e siècle, rasé en 1832 par l'administration coloniale pour ériger la Place du Gouvernement, devenue Place des Martyrs après l'indépendance.Sur ce site de plus 3200 mÇ, les équipes du Centre national de recherches archéologiques (CNRA) et de l'Institut national des recherches archéologiques préventives (INRAP, France) ont découvert les restes démolis de la salle de prière, la cour intérieure et la base du minaret de la mosquée El Sayida (antérieure au XVIe siècle), elle aussi rasée en 1832. Jouxtant la salle de prière de cette mosquée, d'autres ateliers de ferronnerie, les dallages et trottoirs d'une ancienne voie romaine ainsi que le sol carrelé de "Beyt el mal" (siège du Trésor public) dont une partie seulement a été mise au jour.Ce site devrait contenir, selon les résultats d'une opération de sondage menée sur le terrain de 2009 à 2013, plus de "2.000 ans d'histoire d'Alger" enfouis et superposés, remontant jusqu'à 50 ans avant notre ère à l'époque hellénistique de Juba II", a estimé le chef de projet INRAP, François Souq. Les vestiges découverts étaient enfouis à une profondeur de trois mètres, alors que les sondages révèlent que des vestiges se trouveraient jusqu'à "sept mètres de profondeur",a précisé l'archéologue français. Entamées en juin 2013, les fouilles devraient prendre fin en mars 2015 pour laisser place au "travail d'analyse, d'édition et d'habilitation muséale", a indiqué Farid Ighilahriz, directeur du CNRA. Selon un responsable du métro d'Alger, Tayeb Haouchine, la mise en service de la station-musée de la Place des Martyrs et la livraison de l'espace muséal, devraient intervenir en 2017.Ce concept de station-musée a été inspiré des expériences italienne et surtout grecque : la municipalité d'Athènes, par exemple, avait construit en 2004 une station-musée pour abriter 10.000 pièces d'antiquité découverte sur le tracé de la ligne du métro dans cette ville.Les pavements en mosaïque polychrome de d'une basilique fonctionnelle jusqu'à la fin du Ve siècle sont aujourd'hui dégagés et visibles sur les lieux de fouilles, objet d'une visite d'inspection de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, et du wali d'Alger Abdelkader Zoukh.Entamées en juin 2013, ces fouilles ont également permis de découvrir une vaste nécropole byzantine remontant au 7e siècle ainsi que les vestiges d'un quartier d'artisans forgerons du 12/13e siècle, rasé en 1832 par l'administration coloniale pour ériger la Place du Gouvernement, devenue Place des Martyrs après l'indépendance.Sur ce site de plus 3200 mÇ, les équipes du Centre national de recherches archéologiques (CNRA) et de l'Institut national des recherches archéologiques préventives (INRAP, France) ont découvert les restes démolis de la salle de prière, la cour intérieure et la base du minaret de la mosquée El Sayida (antérieure au XVIe siècle), elle aussi rasée en 1832. Jouxtant la salle de prière de cette mosquée, d'autres ateliers de ferronnerie, les dallages et trottoirs d'une ancienne voie romaine ainsi que le sol carrelé de "Beyt el mal" (siège du Trésor public) dont une partie seulement a été mise au jour.Ce site devrait contenir, selon les résultats d'une opération de sondage menée sur le terrain de 2009 à 2013, plus de "2.000 ans d'histoire d'Alger" enfouis et superposés, remontant jusqu'à 50 ans avant notre ère à l'époque hellénistique de Juba II", a estimé le chef de projet INRAP, François Souq. Les vestiges découverts étaient enfouis à une profondeur de trois mètres, alors que les sondages révèlent que des vestiges se trouveraient jusqu'à "sept mètres de profondeur",a précisé l'archéologue français. Entamées en juin 2013, les fouilles devraient prendre fin en mars 2015 pour laisser place au "travail d'analyse, d'édition et d'habilitation muséale", a indiqué Farid Ighilahriz, directeur du CNRA. Selon un responsable du métro d'Alger, Tayeb Haouchine, la mise en service de la station-musée de la Place des Martyrs et la livraison de l'espace muséal, devraient intervenir en 2017.Ce concept de station-musée a été inspiré des expériences italienne et surtout grecque : la municipalité d'Athènes, par exemple, avait construit en 2004 une station-musée pour abriter 10.000 pièces d'antiquité découverte sur le tracé de la ligne du métro dans cette ville.




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