Algérie

1.200 détenus palestiniens en grève de la faim



1.200 détenus palestiniens en grève de la faim
Les détenus veulent dénoncer la détention administrative, une mesure qui permet à Israël de garder en prison sans jugement des suspects pour des périodes indéfiniment renouvelables de six mois. Quelque 1.200 détenus palestiniens ont entamé mardi une grève de la faim et 2.300 autres ont décidé de refuser la nourriture pendant 24 heures. Ils ont entamé cette action à l'occasion de la Journée des prisonniers palestiniens que les Palestiniens marquent chaque 17 avril. Cette année, les grévistes veulent dénoncer la détention administrative, une mesure héritée du Mandat britannique sur la Palestine qui permet à Israël de garder en prison sans jugement des suspects pour des périodes indéfiniment renouvelables de six mois. "Il ne s'agit que d'une première étape", selon la porte-parole du Club des prisonniers palestiniens : "Nous estimons que tous les prisonniers participeront (à la grève de la faim) d'ici la fin du mois", a précisé Amani Sarahne.
Côté israélien, les services pénitentiaires israéliens ont affirmé "avoir connu des grèves de la faim dans le passé et être prêts à y faire face à nouveau", précise un communiqué des services pénitentiaires.
Le précédent Khader Adnane
Israël doit libérer dans l'après-midi un responsable du groupe radical Jihad islamique, Khader Adnane, qui a observé récemment une grève de la faim record de 66 jours, après avoir été maintenu quatre mois en détention administrative, sans inculpation. L'Etat hébreu, sous la pression des associations de défense des droits de l'Homme, dont Amnesty International, Human Rights Watch et l'Association pour les droits civiques en Israël, avait fait "un geste humanitaire" et annoncé en février sa libération, effective pour ce 17 avril.
La grève de la faim de Khader Adnane a relancé le dossier très controversé de la détention administrative, et son exemple a inspiré peu après neuf autres détenus palestiniens, qui ont commencé des grèves de la faim dans les prisons israéliennes ces dernières semaines.
Au total, 4.699 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes, la plupart pour des motifs sécuritaires, dont 319 en détention administrative, indiquent les dernières statistiques du ministère palestinien des Prisonniers. Un total de 534 ont été condamnés à la prison à perpétuité.
Dans le passé, six Palestiniens sont morts derrière les barreaux à la suite de complications liées à des grèves de la faim : Abdul Kader Abou al-Fahem (1970), Rasem Halaweh, Anis Dawleh, Ali al-Jaafari et Ishaq Maraha au début des années 1980, et Hussein Ibeidat en 1992, selon des sources officielles palestiniennes.
Les détenus veulent dénoncer la détention administrative, une mesure qui permet à Israël de garder en prison sans jugement des suspects pour des périodes indéfiniment renouvelables de six mois. Quelque 1.200 détenus palestiniens ont entamé mardi une grève de la faim et 2.300 autres ont décidé de refuser la nourriture pendant 24 heures. Ils ont entamé cette action à l'occasion de la Journée des prisonniers palestiniens que les Palestiniens marquent chaque 17 avril. Cette année, les grévistes veulent dénoncer la détention administrative, une mesure héritée du Mandat britannique sur la Palestine qui permet à Israël de garder en prison sans jugement des suspects pour des périodes indéfiniment renouvelables de six mois. "Il ne s'agit que d'une première étape", selon la porte-parole du Club des prisonniers palestiniens : "Nous estimons que tous les prisonniers participeront (à la grève de la faim) d'ici la fin du mois", a précisé Amani Sarahne.
Côté israélien, les services pénitentiaires israéliens ont affirmé "avoir connu des grèves de la faim dans le passé et être prêts à y faire face à nouveau", précise un communiqué des services pénitentiaires.
Le précédent Khader Adnane
Israël doit libérer dans l'après-midi un responsable du groupe radical Jihad islamique, Khader Adnane, qui a observé récemment une grève de la faim record de 66 jours, après avoir été maintenu quatre mois en détention administrative, sans inculpation. L'Etat hébreu, sous la pression des associations de défense des droits de l'Homme, dont Amnesty International, Human Rights Watch et l'Association pour les droits civiques en Israël, avait fait "un geste humanitaire" et annoncé en février sa libération, effective pour ce 17 avril.
La grève de la faim de Khader Adnane a relancé le dossier très controversé de la détention administrative, et son exemple a inspiré peu après neuf autres détenus palestiniens, qui ont commencé des grèves de la faim dans les prisons israéliennes ces dernières semaines.
Au total, 4.699 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes, la plupart pour des motifs sécuritaires, dont 319 en détention administrative, indiquent les dernières statistiques du ministère palestinien des Prisonniers. Un total de 534 ont été condamnés à la prison à perpétuité.
Dans le passé, six Palestiniens sont morts derrière les barreaux à la suite de complications liées à des grèves de la faim : Abdul Kader Abou al-Fahem (1970), Rasem Halaweh, Anis Dawleh, Ali al-Jaafari et Ishaq Maraha au début des années 1980, et Hussein Ibeidat en 1992, selon des sources officielles palestiniennes.




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