Algérie

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De notre bureau de Bruxelles, Aziouz MokhtariS'il y a une probabilité que les Belges n'évoquent jamais, c'est bien celle d'Eden Hazard. Pourtant, un journaliste du nord du pays (néerlandophone) Het Laatste Niews a osé. Foudres de guerre royales. De toute la Belgique, ils se levèrent comme un, comme une pour dénoncer le complot.'la conspiration. La folie... ici, on préfère appliquer la fatwa Belloumi.Le Flamand canard n'a fait, néanmoins, que son métier de chroniqueur. Les médias du royaume lui reconnaissance cette qualité. Jusqu'à quand?' Les nombreux et unanimes détracteurs n'ont pas beaucoup d'arguments et seule l'invective, les a-priori et la colère meublent leurs réponses.'certains même ont poussé le ridicule jusqu'à se pourfendre non pas en articles, analyses ou commentaires de contraste mais de «mises au point».«Dans quelques jours, rétorque le journaliste par qui le crime est arrivé, lorsque la raison l'emportera, on y reviendra». Cette levée de boucliers diables rouges contre un simple écrit de presse montre à quel point la tension et les incertitudes sont grandes, ici.Le peuple diable rouge ou belge, c'est kif-kif, cela, dorénavant, se confond, n'admet pas, ne veut pas admettre qu'Eden Hazard, que tous les savants de la chose footballistique donnent en pole position pour plusieurs ballons d'or lors de la prochaine décennie, puisse ne pas concourir au Mondial.C'est un non-sens, une hérésie, une atteinte à la dignité nationale. Abrahamovitch, le richissime président de Chelsea, et son entraîneur Mourinho ont été passés à la moulinette pour moins que ça. Il leur est reproché de faire jouer plus que de raison Hazard et les médias du royaume ont tapé fort sur le duo aux commandes de la formation huppée des bords de la Tamise.L'enjeu et les espoirs belges sur leur étoile sont tellement colossaux que José Mourinho, connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, s'était abstenu de jeter l'huile sur le feu.Abrahamovitch, dit-on ici, serait intervenu auprès de son coach pour qu'il ne réplique pas aux cris de guerre de Bruxelles. Il se le tint pour dit.'pernicieux et tête de mule, Mourinho n'accepte pourtant pas un traitement de faveur pour Hazard et ce dernier multiplie les apparitions et les performances dans son club propriétaire.Mourinho répond aux Diables par le terrain, pour le moment.'rien ne dit qu'une autre campagne contre lui ne le sortirait pas de sa réserve — imposée et inhabituelle — et qu'il ne se décide pas à ferrailler avec le royaume de Philippe et de sa belle Matilde. Blessure de Hazard?' Inconcevable?! Marc Wilmots, le sélectionneur fédéral avait, à l'époque déjà lointaine, où les Diables survolaient leur groupe qualificatif vers le Brésil, estimé que cette question était «imbécile».«Pourquoi, avait-il sèchement asséné à son interviewer (Le Libre - francophone), que je me situe par rapport à l'empire des astres». D'un mot, superstitieux et terrorisé par cette éventualité, somme toute banale en football, le fédéral ne se considérait pas en mesure d'affronter une affaire handicapante de Hazard.'depuis, plus personne n'ose la témérité ou l'irrévérence de placer hors du champ de jeu le génial Belge de Chelsea.Jusqu'au blasphème sus-indiqué au débit de cet envoi. L'affaire Hazard présente, toutefois, quelques ressemblances avec celle de Belloumi dans les années 80 lorsqu'un boucher libyen se présentant en footballeur brisa pour de nombreuses années, si ce n'est pour toujours, la carrière de notre numéro 10 national.Un agent de la police des frontières (PAF), au lendemain de l'acte terroriste commis contre Belloumi, avait refusé de jeter un œil sur le passeport diplomatique d'un agent consulaire du pays de Gueddafi alors encore régnant en ex-Cyrénaïque. Le document de voyage fut carrément balancé par-dessus fenêtre et l'incident aurait pu prendre davantage d'ampleur, n'eussent été rapides et efficaces, les interventions diplomatiques de la partie algérienne.'on ne blesse pas Belloumi en Algérie, alors qu'en Belgique on n'a même pas le droit d'évoquer cette funeste prévision. Pourtant...




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