Algérie

1.180 cas enregistrés


1.180 cas enregistrés
Sur ce total de piqûres, quatre ont été mortelles pour des enfants, âgés de 2 à 12 ans, a-t-on déploré au service prévention relevant de la DSPRH, dont les responsables estiment que ces décès par envenimation scorpionique sont dus au fait que les victimes « ont été évacuées tardivement aux centres de santé » de la wilaya. D'autre part, la même source a affirmé la « disponibilité du vaccin antiscorpionique dans tous les hôpitaux et centres de santé de la wilaya », observant que la seule manière de réduire les cas de décès suite aux piqûres de scorpion, « est d'évacuer immédiatement la victime vers les services médicaux compétents et d'éviter les méthodes de traitement traditionnelles, qui pourraient aggraver la situation, comme constaté sur le terrain ». La DSPRH a élaboré, en collaboration avec la direction de l'action sociale de la wilaya, 61 fiches techniques relatives aux régions ayant enregistré le plus grand nombre de cas d'atteinte par les piqûres de scorpion en 2013, a-t-on ajouté de même source. Environ cent personnes meurent annuellement en Algérie de piqûres de scorpions en raison notamment d'un retard dans l'administration du sérum anti-scorpionique. Selon l'institut de la santé publique, sur les 50.000 piqûres scorpioniques enregistrées annuellement, environ cent personnes meurent par intoxication due au venin du scorpion en raison notamment d'un retard dans la prise en charge de la victime ou par absence de sérum anti-scorpionique. Selon les médecins, le facteur temps est déterminant pour une prise en charge adéquate de la victime et pour lui éviter les complications que peut engendrer la circulation du venin dans son sang.Il existe différentes variétés de scorpions et celle vivant dans les Hauts-plateaux et le sud algérien est la plus venimeuse. Le nombre de piqûres de scorpion est lié également à la multiplication de décharges publiques aléatoires, à l'entassement des déchets et ordures à proximité des habitations et à l'amassement des gravats et décombres devant les logements. Les facteurs de risque sont relatifs à l'âge de l'individu et à son état physiologique. Les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes « sont les plus susceptibles de décéder d'une piqûre de scorpion ».


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)