En marge de la conférence de presse pour faire part du bilan de 2013 des activités de l'agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej), organisée, hier, par le directeur de l'Ansej, Tarek Belmili, au siège de ce dispositif, nous saurons par le conférencier que les jeunes de la wilaya de Constantine porteurs de projets et désireux monter des entreprises ont soulevé plusieurs problèmes à l'origine de l'entrave de la concrétisation de leurs projets.Il a relevé dans ce sens l'absence chez ces jeunes de vision claire de leur projet d'avenir et des qualifications professionnelles requises pour un bon démarrage d'un projet, le flou entourant l'accès au foncier industriel et surtout le manque de formation.Et c'est dans cet objectif que l'Ansej, dira le conférencier, a initié des campagnes de sensibilisation et d'écoute en direction de l'ensemble des communes de la wilaya, qui ont été, d'après lui, «bénéfiques sur tous les plans». «Ces campagnes nous ont permis de nous rapprocher davantage des jeunes, de les écouter pour ensuite décider du projet attribué en fonction des ressources humaines existantes dans chaque commune tout en prenant compte des spécificités des régions.A titre d'exemple, nous allons travailler à Hamma Bouziene pour développer la menuiserie du bois ; pour les communes à vocation agricole comme Aïn Abid et Beni H'midene, elles serviront de terrain pour l'émergence de projets à caractère agricole», a-t-il précisé. Dans la foulée, il a indiqué que l'Ansej s'appuis depuis plusieurs années sur les compétences universitaires pour rehausser la qualité de l'investissement et garantir la durabilité de l'entreprise. Pour preuve, la maison de l'entrepreunariat qui est une organisation formée des cadres de l'Ansej issus des banques et de l'université a été créée en 2005. Ainsi, les diplômés, toutes spécialités confondues, ont gagné du terrain en matière d'attribution de projets. Depuis, l'Ansej accompagnée de ses partenaires, entre autres, les banques, les APC et les différentes directions de wilaya, organise régulièrement des journées d'étude et des séances d'information consacrées à l'esprit de l'entrepreunariat ; cet esprit-là, repose sur la nécessité de remplacer chez l'étudiant la notion de l'emploi salarié par celle de la création de postes d'emploi.A ce propos, nous dira-t-il, de jeunes diplômés ont subi le concours des «Stars de l'entrepreunariat», et plusieurs projets seront fiancés dans ce cadre, dont nous citons les plus innovants : un projet pour la réalisation de panneaux solaires, un autre pour l'élevage d'escargots et un 3ème pour la maintenance des fibres optiques. Notre interlocuteur nous communiquera plusieurs chiffres relatifs au bilan de l'année écoulée. Ainsi, le nombre de projets fiancés en 2013 est de 1158, 571 en matière de services, 243 dans l'artisanat, 149 dans le BTPH, 108 dans l'agriculture et 87 dans l'industrie.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 08/01/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : O S Merrouche
Source : www.elwatan.com