1 000 unités LPA en moins Logement à El Tarf

La wilaya s'est prévue d'un quota important à cause, en grande partie, de l'inaction de l'administration locale.
Une poignée d'habitants de Dréan ont organisé, jeudi, un sit-in devant la wilaya d'El Tarf, et demandé à être reçus par les autorités locales, qui ne leur ont pas accordé cette faveur. Les protestataires veulent des réponses convaincantes sur le retrait de 300 logements de type LPA (logement promotionnel aidé) du quota de la commune de Dréan. Ils ont été près de mille candidats au logement dans cette commune à avoir déposé en 2010 leur dossier dans les délais, et ils viennent d'apprendre de la bouche de leur maire que seulement 50 d'entre eux ont été retenus. Une sélection de surcroît douteuse, comme c'est généralement le cas pour ce genre de distribution. Les programmes LPA ont fait suite à partir de 2010 aux programmes LSP (logement social participatif) en grande partie pour réduire le niveau de contestation des listes dont la confection, confiée aux daïras, étaient quasiment toutes frappées de suspicion.
En janvier dernier, le ministère de l'Habitat demande aux wilayas de ne retenir que les projets en cours, plus précisément ceux arrivés à la phase de désignation des entreprises. Les autres doivent êtres reconduits dans la nouvelle formule de location-vente confiée à l'AADL ou, selon les revenus des ménages, celle du LPP (logement promotionnels public). Les griefs des protestataires à l'encontre de l'administration locale et les communes sont confirmés par les informations obtenues auprès des services communaux, où nous avons appris que le retrait des 1 000 logements LPA à El Tarf sont en grande partie dus à l'inaction et l'indolence de l'administration, plus qu'à la déficience des entreprises de construction, devenue le prétexte favori des autorités locales pour justifier la paralysie générale qui singularise la wilaya. Les services concernés n'ont pas réagi avec la célérité souhaitée par la circulaire du ministère. C'est que reproche le plus les protestataires qui y voient une forme de mépris.