1954, révolution Algérienne. 2014, se souvenir 60 ans après.
Tout au début de la révolution, l’armée Française à vite choisi d’installer un camp, dans le village d'Ait Saada (yatafen), localité située sur une colline dominant presque toute l’étendue de l’ex-commune mixte du Djurdjura (Ain el Hammam ex-Michelet). Les soldats avaient l’habitude de tirer à l’aveuglette, sur tout mouvement suspecté dans les villages se trouvant sur le champ de leur vision. En 1957, ils ont tiré plusieurs rafales de mitrailleuse 12/7, sur nos mousseblin, et touchés mortellement Mme Ait Hamouda née Saad-Bouzid Zaina, en revenant de la fontaine de Tala Ouamroun, portant sur sa tète une jarre plaine d’eau. Je souhaite à cette occasion, que les responsables concernés, pensent à la baptisassion de cette fontaine, du nom de la martyre.
Par ailleurs, en 1958 et sans motif apparent, les soldats du même camp avaient tirés sur le même village des obus de canons dont un à buté sur la maison des Saad-Bouzid, touchant mortellement le prénommé Arabe. Cette maison apparaît clairement lézardée, derrière la mosquée, dont photo ci-dessous. Peut être visaient-ils cette même mosquée ? Je dois rappeler que ce lieu était le refuge les mousseblin du village durant la nuit, sachant qu’ils ne pouvaient pas dormir tranquillement chez eux, vu qu’ils étaient recherchés par l’ennemi. L’ALN leur à refusé de rejoindre, momentanément, ses rangs, puisque les exigences du moment à imposé ce fait.
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Posté Le : 30/10/2014
Posté par : imekhlef
Ecrit par : Rachid Imekhlef
Source : Les Amis de l'Algerie.