UPM : poursuivre le débat, malgré tout

Après un sommet-fondation du 14 juillet décevant, le débat continue. Avec une « lettre ouverte » de 16 ex-dirigeants européens et maghrébins et des contributions de chercheurs...

Une quinzaine de personnalités internationales ont salué la naissance de l'Union pour la Méditerranée dans une « lettre ouverte aux chefs d'Etat de l'UPM » parue dans Le Monde du 11 juillet dernier. « Enfin une approche à la mesure des défis de la mondialisation ! ».

Parmi ces personnalités, on note la présence de Mouloud Hamrouche, ancien Premier ministre algérien, Abderrahmane Hadj Nacer, ancien gouverneur de la Banque centrale d'Algérie, Fathallah Oualalou, ancien ministre marocain, Ely Ould-Mohamed Vall, ancien président de la Mauritanie, Alain Juppé (UMP) et Hubert Védrine (PS), anciens responsables majeurs de la politique étrangère française, Romano Prodi, ancien président de la Commission européenne, Chris Patten, ancien commissaire européen, conservateur britannique, ou Robert Malley, ancien conseiller de Bill Clinton.

Pour ces ex-responsables gouvernementaux, les grandes régions, qui au niveau international réussissent, associent des pays du Nord qui possèdent technologies et méthodes et des pays du Sud en émergence et à forte croissance, qu'ils s'agissent de l'Alena, accord de libre-échange nord-américain, ou de l'Asean 3 en Asie du Sud-est.



Un principe, la parité