Alger - Revue de Presse

Une première à Beni Messous



Une machine pour éliminer les gaz et déchets dégagés par les usines, tel est le fruit d'une nouvelle invention présentée tout dernièrement à la presse. Le jeune Nili Ferhat est un Algérien qui a mis au point une machine unique en son genre et en son procédé, qu'il a dévoilé aux représentants de la presse nationale lors d'une présentation au CHU de Beni Messous. En effet, son invention traite le maximum de gaz et de déchets solubles et insolubles dégagés dans l'air par les usines de production, telles que les cimenteries, les plâtrières, les industries chimiques et autres produisant le plastique et ses dérivés, les fonderies ainsi que les déchets hospitaliers. Au cours de cette démonstration, les journalistes ont pu constater de visu que le traitement du monoxyde de carbone a été réduit de 400 PPM à 20 PPM. Exhibant son brevet délivré par l'Institut national algérien de la propriété industrielle (Inapi), en mai 2006 et celui de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) de janvier 2007, il déclare que les résultats de ses recherches sont une première mondiale, en éliminant plus de 80% des rejets toxiques.Et d'ajouter : « Mon système permet de traiter de fortes concentrations contrairement au microlavage qui est considéré à l'heure actuelle comme une technique de pointe, mais qui ne peut atteindre les résultats obtenus par mon système. » Evoquant sa station de traitement, M. Ferhat dira : « Il existe trois types de stations. La première pour le traitement des gaz et déchets solubles et insolubles, la seconde pour le traitement des gaz acides et la troisième pour le traitement des oxydes carboniques. » Pour ce qui est du mode de fonctionnement, l'orateur déclare que son invention est caractérisée par deux fonctions, l'une physique par sa composition mécanique et une autre chimique par les produits ajoutés dans la dissolution des déchets. Son système est cautionné par des experts dans ce domaine. Il s'agit du Centre de recherche du développement d'électricité et du gaz (Credeg) en Algérie et de l'entreprise française Vectram Services qui ont analysé les gaz évacués dans l'air après leur traitement par la station conçue par M. Ferhat.Ce dernier regrette que son invention attise les convoitises de toutes parts, excepté du côté algérien. Lors de la remise du brevet, les félicitations abondaient de partout et puis, plus rien. Il faut rappeler qu'avant l'acquisition du brevet, un prototype de la machine a été testé avec succès dans une plâtrière domiciliée dans le Sud algérien. « Je tiens à remercier vivement le directeur général du CHU de Béni Messous qui m'a permis d'installer ma station dans l'établissement hospitalier en vue de procéder à une démonstration aux journalistes. » Notre inventeur ne manquera pas d'ajouter que « cette station est le fruit d'une vingtaine d'années de recherches à mes frais. Avec l'aide de l'Etat, je pourrai mettre au point une station qui traitera la dioxine qui est un gaz très dangereux pour la santé des citoyens ». Il convient de signaler que le PDG de l'entreprise de chaudronnerie et de ferblanterie d'Alger (ECFERAL) a assisté à la cérémonie, à l'issue de laquelle il a invité officiellement M. Ferhat à se rapprocher de l'entreprise pour une collaboration fructueuse, en vue de certifier le procédé et se conformer aux normes internationales.


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