Une ‘’histoire algérienne’’ du géant espagnol Pablo Picasso. Le peintre, dessinateur et sculpteur ibérique a donné à l’affaire Djamila Boupacha une résonance planétaire. C’est lui qui, à l’aube de 1962, ‘portraiture’ la couverture du livre ‘’Djamila Boupacha’’ écrit par Me Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir. Fort de son aura, Picasso donne à l’affaire Djamila une résonance internationale. Et fait de la militante Algérienne une icône planétaire et le symbole de la femme en lutte au service d’un idéal. Condamnée à mort le 28 juin 1961, elle est amnistiée et libérée le 21 avril 1962.
Le plaidoyer politique de Me Gisèle Halima, le portrait de Picasso, la mobilisation, entre autres, de Simone de Beauvoir, alias Le Castor, Luis Aragon, Jean-Paul Sartre, Germaine Tillon, Elsa Triolet, Aimé Césaire, Gabriel Marcel, Geneviève De Gaulle, la nièce du général, ont payé... Le cas Boupacha était devenu une affaire très médiatique avec un livre traduit dans une trentaine de langues . Son écho était tel que Picasso avait peint le portrait... L’affaire était devenue une cause mondiale.. Djamila avait contribué à donne une grande résonance à la cause de l’indépendance algérienne et, au-delà, à la cause de l’indépendance des pays colonisés’’.
Posté Le : 26/02/2017
Posté par : nemours13
Photographié par : Maël Assal
Source : Maël Assal