Infrastructures : Le stade de Baraki achevé à 82%
A cet effet, après avoir effectué une virée éclaire au stade Baraki pour voir de visu la situation, on a été orientés vers la direction des équipements publics (DEP), qui se trouve à Hussein-Dey et qui est chargée du suivi administratif de l’opération, pour bénéficier des informations utiles à cet effet.
PUBLIE LE : 06-02-2016 | 0:00
ArticleCommentaires (0)
ImprimmerPartagerZoomTexteDezoomAgrandir la zone Article
D.R
Après avoir effectué une visite d’inspection des travaux de construction des deux nouveaux stades de la capitale à Baraki et Douéra, avec l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohammed Tahmi, il y a plus d’une année et demi à présent, on a jugé utile d’aller nous renseigner à nouveau sur le taux d’avancement desdits travaux réalisés depuis, pour ces deux big infrastructures footballistiques appelées à soulager les clubs algérois, en raison de la vétusté des anciens stades de l’algérois, tels ceux du 20-Août 1955, de Zioui à Hussein-Dey, de Omar-Hammadi à Bologhine ou du 1er-Novembre de Mohammadia, qui ne répondent désormais plus aux normes et aux exigences du football moderne.
A cet effet, après avoir effectué une virée éclaire au stade Baraki pour voir de visu la situation, on a été orientés vers la direction des équipements publics (DEP), qui se trouve à Hussein-Dey et qui est chargée du suivi administratif de l’opération, pour bénéficier des informations utiles à cet effet. La DEP a pris le relais de la DJSL, et le suivi est désormais sous la coiffe de la waliya d’Alger qui est le maître de l’ouvrage. Sur place, on a été reçus par Mme Nabila Ghenai, chef de service qui a à sa charge le suivi des dossiers concernant les deux stades en question. A ses côtés, M. Kheireddine Kacem, ingénieur en génie-civile. Ils se sont montrés très aimables en répondant à nos questions. Pour ce qui est du stade de Baraki, documents à l’appui, Mme Nabila Benai dira : «On est très optimistes pour le beau nouveau stade de Baraki. Les travaux de réalisation vont bon train et sont estimés, à l’heure où je vous parle, à 82%. Selon les prévisions, il sera achevé vers les mois de juin à juillet 2017, incha Allah. A tous les niveaux de responsabilité, on veille à ce que les choses avancent bien, avec le rythme convenu.» Selon les documents du bureau d’études français IOSIS (EGIS), chargé du suivi et du contrôle de l’opération, le taux d’avancement global du lot gros œuvre du stade de Baraki est estimé à 82%, hors parvis. Une charpente métallique exceptionnelle sera disposée sur l’enceinte. Le taux d’avancement des travaux de celle-ci sont estimés à 18% et exige une haute technologie de précision et un savoir-faire certain. Pour rappel, les travaux de réalisation sont confiés à l’entreprise chinoise CRCEG. Le stade de Baraki sera d’une consistance de 40.000 places couvertes avec annexes. Il y aura deux stades réplique en gazon naturel, un parking de 5.000 places et un aménagement paysager. Il est aussi question de structures complémentaires, avec un complexe nautique, une salle omnisports de 5.000 places, un club tennis et une structure d’hébergement.
Redémarrage des travaux du stade de Douéra
Pour ce qui est du stade de Douéra, le retard par rapport aux échéances de réalisation fixées au départ est considérable. Cela pour la simple raison que les travaux ont redémarré seulement sous peu, plus précisément vers la fin du mois de décembre dernier, avec le terrassement et les fondations (implantation des piteux souterrains). Le taux d’avancement est donc minime. La réalisation a été décernée à l’entreprise chinoise ZCGIC, et le bureau d’études français IOSIS (EGIS) s’occupera, comme pour le stade de Baraki, du suivi et du contrôle des opérations. A rappeler que c’est ce même bureau d’études qui a suivi les travaux de rénovation du stade du 5-Juillet. L’échéance globale de réalisation a été fixée à 29 mois. Ce qui signifie que si tout se passe comme convenu, le stade de Douéra ne sera livré qu’au milieu de l’année 2018. Selon les informations qui nous ont été livrées à la DEP, on espère que certaines contraintes, comme la pénurie de ciment par exemple, connaitront bientôt des solutions afin que les délais fixés soient respectés. Mme Benai affirme à ce propos : «Comme pour le stade de Baraki, on est optimistes quant à l’avancée des travaux de réalisations pour le stade de Douéra à l’avenir. On est là pour signaler tout ce qui ne va pas et les décisions reviennent aux autorités concernées. On fait de notre mieux pour que notre pays puisse disposer de stades dignes de ce nom, qui répondent aux normes internationales. L’Etat algérien y veille. Le stade de Douéra sera, lui aussi, d’une capacité de
40.000 supporters, avec tribunes entièrement couvertes et d’autres avantages et structures annexes. A signaler que plusieurs réunions ont eu lieu au niveau de la DEP, avec les différents acteurs qui seront parties prenantes au niveau des infrastructures sportives concernées, comme l’OCO, la DGSN, la Protection civile, Algérie Télécom, la TDA, l’ENTV, afin que chacun fasse part de ses besoins au niveau des nouveaux stades, qui seront dotés de tous les moyens nécessaires pour le public, la presse, etc.
Une réunion a aussi eu lieu au niveau du MJS, avec la venue d’un représentant de la Fifa, pour s’enquérir des normes de sécurité et de fonctionnalité des stades de Baraki et Douéra. Ce même représentant a suivi, pour rappel, les stades du Brésil qui étaient en cours de réalisation avant la coupe du monde 2014 au pays des Cariocas. Le CTC aussi est partie prenante de l’opération parce qu’il s’agit de structures bâties aux normes parasismiques.
Mohamed-Amine Azzouz (El Moudjahed)
Posté Le : 19/04/2016
Posté par : frankfurter
Photographié par : Hichem