Roman Ma tragédie et le voile de l’invisible de Omar Hamchaoui Un récit autobiographique

Publié le 18.05.2024 dans le Quotidien l’Expression
Ma tragédie et le voile de l’invisible est le titre du premier roman de Omar Hamchaoui, paru il y a quelques semaines aux éditions Sarahmed.
L'ouvrage est un récit autobiographique dans lequel l'auteur, un natif de la commune de Tinebdar, dans la daïra de Sidi Aïch, qui vécut à Alger et à Boumerdès où il a exercé principalement à Sonatrach avant de s'installer après sa retraite avec sa nouvelle famille dans la ville de Béjaïa, raconte la tragédie qu’il a vécue depuis le terrible tremblement de terre qui a violemment frappé l'est d'Alger le 21 mai 2003.

Avec une plume fluide, simple et sincère, l'auteur est revenu sur cette journée fatidique du 21 mai 2003 qui a fait basculer sa vie et celle de sa famille dans le noir et l'horreur.

«Tout ce qui arrive à l'humanité peut nous arriver. Admettre cette fatalité me semble primordial pour réussir plus ou moins à surmonter un choc traumatique. Car le destin peut s'acharner brusquement sur une personne. Et cela a été mon cas le mercredi 21 mai 2003, lorsque tout a basculé suite au tremblement de terre qui a frappé l'est d'Alger ayant coûté la vie à 2 300 personnes», peut-on lire sur la couverture du roman de l'auteur. Parmi ces centaines de victimes emportées par ce cataclysme figurait toute sa famille. Sa femme âgée de 39 ans et ses six enfants âgés de 6 à 15 ans.

«Si rien ne pourra plus être comme avant pour moi sur cette nouvelle trajectoire amorcée par mon destin, j’ai eu durant cette calamité le privilège de voir au-delà du voile de l'invisible. J'ai été spectateur d'événements mystérieux jamais rapportés par l'humanité. Depuis, j’ai la ferme conviction qu'au-delà de la mort du corps, la vie persiste», confie l'auteur Omar Hamchaoui. Il est à signaler par ailleurs que ce récit autobiographique Ma tragédie et le voile de l'invisible est disponible à Alger-Centre au niveau des librairies du Tiers-Monde et Kartassia ainsi que dans d'autres à Boumerdès, Béjaïa, Sidi Aïch et Tizi Ouzou.
A. K.