Retour du groupe Index : « Mentoudj Bledi » enfin dans les bacs !

Après une très longue absence qui a duré près de 8 ans , le mythique groupe algérois de rock ; Index, nous revient avec un nouvel opus. Après « El Basma », 1er album du groupe, et l’un des meilleurs albums de rock algérien, la bande des cinq copains : Azzedine Dehli à la basse, Fares Touabet à la guitare, Salim Samson au chant et à la guitare, Faïz Hamoutene au chant et au clavier et Farid Bouchama à la batterie et aux percussions, nous revient avec « Mentoudj Bledi ». Un album aux sonorités éclectiques avec une tendance rock bien marquée, mais aussi aux influences chaâbi et africain, parsemé de blues et de folk … en somme, du son Index !



Ce nouveau-né contient 13 morceaux, aux sujets et influences différents mais avec toujours la même plume sensée, objective et agrémentée d’un zeste d’humour. Ainsi, vous aurez à écouter « Klem Ennas » comme un hymne de ras-le-bol des dires des gens, mais également « Benti », sans oublier « Meli Melo » dans la continuité d’un « Hassan » de l’album « Besma ». « Autoroute rock » avec Cheikh Sidi Bemol au chant, « Massinissa » ou comment reconnaitre et affirmer son identité, , « Dyslektika » de la pure dérision mêlée aux jeux de mots, « Assima » reprise folk rock aux sonorités reggaes de la chanson d’Abdelmajid Meskoud, , « Le Souk » reste quant à elle le coup de cœur du Jam. « Mordjana », « Sohba », « Chtitha Bel Djadj », « Lemnam » « Madem » sont d’autres titres qui composent cet album.



Notons par ailleurs que nombre d’artistes ont collaboré à ce disque, parmi eux Houcine boukella (alias Cheikh Sidi Bemol) au chant dans « autoroute rock », mais aussi Mohamed Mazouni au saxophone dans « Dysliktika » et « Assima », Kawthar au chant dans « Lemnam » et au piano dans « Autoroute rock » et « Le Souk ». Redouane Nehar a quant à lui joué de l’harmonica dans « Benti » et « Sohba ».

Ce nouveau disque confirme que le groupe Index reste le meilleur de sa génération, puisqu’il nous offre avec ce nouvel album une bonne panoplie d’autodérision, de problèmes de sociétés, de questions identitaires, de vie et surtout de bons sons, de quoi espérer que la cacophonie musicale sévissant ces derniers temps prenne fin.