A mi-chemin entre flamenco et style mauresque, le groupe brasse un genre musical varié...
Ils sont quatre frères : Omar, Rachid, Samir et Yahia. Tous musiciens, maniant la guitare avec passion. L'aîné lui, écrit, compose et interprète des chansons. Le nom de leur groupe Flamaure est la résultante d'un amalgame : flamenco et mauresque.
Un style qui se distingue par l'originalité de leur choix musical qui parfois est saupoudré de targui, blues. Des sonorités que le groupe a voulu intégrer pour insuffler originalité et fraîcheur à son style de musique «qui est ni du flamenco à 100% ni de l'algérois à 100%», avoue Omar.
Né dans les années 90, le groupe Flamaure avait sorti en 92 sa première cassette constituée de reprises uniquement à l'image de Allala Ilali, Chehlet laâyani...En 1997, sort leur deuxième album avec des compositions personnelles. Intitulé l'Exilé, c'est un hommage que les musiciens ont tenu à rendre à Aziz Smati qui les avait aidés à se produire à leurs débuts et les pousser au devant de la scène pour être professionnels.
Après un arrêt «circonstanciel», nous dit-on, le groupe Flamaure reprend le chemin des studios d'enregistrement et signe un 3e opus chez Belda Diffusion. Composé de 8 titres, l'album est sorti sur le marché il y a à peine un mois. Rany djay est le titre phare. En duo, avec Zak qui chante en anglais, Omar évoque dans ce morceau la vie d'un targui qui exprime sa liberté.
Lala, qui ouvre l'album, exprime l'amour qui peut exister entre deux personnes au niveau social différent où la fille est riche et le garçon pauvre. Win rayha est une remise en cause des contradictions qui émaillent la société et ses fractions sociales. Tol ellil, est l'histoire d'un père de famille qui se retrouva un jour dans la rue, SDF, une histoire inspirée du vécu comme il y en a tant autour de nous.
Habibi est, comme son nom l'indique, une ballade romantique et tragique à la fois qui raconte les déboires d'une jeune fille délaissée par son amoureux, parti tenter sa vie ailleurs...I dor Zmane est une chanson sur la déception.
Dans Barrah, il est question du système de favoritisme dans le milieu artistique où comment certains sont propulsés et d'autres écrasés sans préavis du jour au lendemain. «Je dis cela en connaissance de cause, car j'ai vu cela autour de moi», confie Omar. Chibatou révèle, sur un ton flamenco entraînant, un texte amusant sur les déboires sentimentaux de notre jeunesse. Passionné de musique, le groupe Flamaure, sans donner de dates précises, souligne sa participation dans plusieurs galas s'inscrivant dans les soirées de Ramadan. Une occasion de découvrir leurs mélodies ensoleillées, in live.
ben sa c l'album de 2004 le nvl album C Sghira
est c des escroc , 1ans de boulot avec eux a la dernier minute on ma liquidé est j'ai mem pas u droit a mon caché, 60% de l'album c moi
Areslan - Musicien - Alger, Algérie
28/06/2011 - 16376
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 21/06/2011
Posté par : musiquealgerie
Ecrit par : O HIND
Source : L'Expression : 22 - 09 - 2004