Alger - Revue de Presse

Préférence nationale et investissements étrangers: Des mesures en faveur des entreprises algériennes



Après des années d'espoirs excessifs sur l'arrivée des investissements étrangers, l'air du temps est à la «préférence nationale». Le gouvernement pense que les investisseurs étrangers viendront tôt ou tard et ne bouderont pas un marché de 51 milliards de dollars Le gouvernement entend introduire, dans le projet de loi de finances complémentaire (LFC) de 2009, des mesures destinées à promouvoir l'investissement national et à réduire la pression fiscale. Le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, a annoncé hier cette politique de «préférence nationale» dans le domaine économique. «La volonté des pouvoirs publics et du gouvernement est de donner un avantage relatif aux investissements nationaux qu'ils soient publics ou privés pour asseoir notre développement». Un discours qui devrait, sous réserve de la connaissance des détails des mesures d'encouragement, plaire aux patrons algériens. Ces derniers, qui s'estimaient lésés par ce qu'ils considéraient comme une part trop belle faite aux entreprises étrangères dans le précédent plan de relance économique, espèrent être mieux traités dans la mise en oeuvre du nouveau plan de 150 milliards de dollars. L'annonce de M. Djoudi s'inscrit bien dans le «nouveau cours» de la politique économique. Celle-ci, sans les rejeter officiellement, ne compte plus sur des IDE (investissements directs étrangers) qui n'ont guère afflué hors du secteur des hydrocarbures. Il faudra néanmoins attendre pour connaître le contenu des «avantages en matière de taxes et d'investissements».



Pas d'impact des mesures Ouyahia sur les IDE



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