Participation algérienne aux JO-2012

Après deux semaines de compétition, la 30e édition des Jeux olympiques qu'a abritée Londres a laissé découvrir l'échelon où se trouve le sport algérien.
Puisque ce rendez- vous universel ne se tient qu'une seule fois chaque quatre ans, nos athlètes, nos responsables et tous les concernés vont regretter une catastrophique participation... S'il y a la bonne conscience bien sûr. Hormis Toufik Mekhloufi, détenteur de l'unique médaille algérienne, tout le reste de la délégation était, en deçà de l'espoir de 40 millions d'Algériens qui attendaient une honorable prestation et pas celle de la médiocrité. En regardant dans les petits écrans ces efficients, américain et chinois toujours dans le summum, raflent la grande part des 962 médailles engagées pour 204 nations, les Algériens sont soumis à contre c'ur d'avaler l'idée qui place l'Algérie dans une autre atmosphère du sport mondial... L'atmosphère du bricolage. Oui, il faut l'avouer, car ni les fédérations ni le ministère de la Jeunesse et des Sports ni même ces athlètes «touristes» ne peuvent persuader et convaincre cet être algérien «dépité» et lui redonner confiance. Cela nous conduit à poser la classique question ' symbole algérien ' où est passé tout l'argent... Tous les milliards bien entendu ' Que faisaient les Fédérations et les staffs techniques et administratifs ' Sont-ils au courant de ce carnaval mélancolique Où est le fruit des stages «voyages» à l'étranger ' Voyons des disciplines comme la boxe, l'athlétisme ou encore le judo dont les Algériens étaient les monopolistes africains et de sérieux concurrents mondiaux, qui sont responsables de cette dégradation en un tournemain ' Osez-vous messieurs à nous dire ce qui se passe ' Allons nous découvrir les vérités causant cette dérive ' Plusieurs questions qui grillent nos esprits, et nous exigeons une réponse bien déterminée messieurs. Oui, tout le monde le sait, Mekhloufi a gagné l'or, et nous savons aussi que par ce fait l'Algérie s'est, à un clin d''il, retrouvée à la 50e position, mais n'oubliez pas d'ailleurs qu'on a participé avec 39 athlètes et des promesses «superflues» d'une réussite ont été données. Hélas, engagement non tenu. Allez-vous apprendre le sens de la gestion, celui du travail sérieux. Du succès. Or, il est impératif de prendre les mesures primordiales, pour un plan d'urgence avant que l'irréparable ne se produise. Sous le charme de cette orpheline médaille, il faut aller vite et assainir notre sport, le purifier de ses altérants. Ces «minces» quatre ans qui nous séparent des joutes de Rio en 2016, doivent être ragaillardis par une nouvelle stratégie, une nouvelle mentalité qui ne laisse aucun espace aux déboires et ne croit qu'à la victoire. Donc d'ici Rio, vous serez sous la loupe, et un autre faux pas sera impardonnable messieurs. Nous ne voulons faire de personne un bouc émissaire, mais nous voulons amadouer les précédents échecs et plastronner notre drapeau haut entre les nations du monde.