Née en 1968. Interprète.
Née le 20 Avril 1968 à Alger-Centre, Malika Yahmi est issue d’une famille originaire du village de Aït El Kaïd (Ouadhias, Tizi-Ouzou). Elle fait ses études primaires à l’école Capitaine (Meissonier). A 12 ans elle quitte son collège –CEM Ouyahia Kebaïli- pour se cloîtrer à la maison et seconder sa mère, avec pour unique loisir, l’écoute de la radio qui lui rends familiers bien des chanteurs : Ahmed Wahby, Blawi Haouari et Seloua. Cependant, c’est en écoutant Faïrouz, la libanaise et Zohra la kabyle qu’elle sentit le chant la pénétrer. Elle voulait chanter mais la famille s’y oppose. La passion arrive à surmonter cet obstacle. En 1987, invitée par le chanteur Massinissa, elle anima une soirée au profit des jeunes colons de Ténès (Chlef). C’est la première fois qu’elle se produit en public en reprenant une chanson de Zohra : Ayen Ayen. Les galas et les fêtes dans la kabylie la forgent. On la surnomaint déjà la petite Zohra. Toutefois, découragée par sa famille, elle quitte le pays en 1991, pour Paris où, grâce à Omar Les Aït, elle se fraye un petit chemin dans la chanson. Sa première cassette, produite par les éditions Les Ait sort la même année. Une année plus tard, elle enregistre sa deuxième cassette qu’elle reniera parce qu’il s’agissait, dira-t-elle, d’un style que Salah Sadaoui lui aurait imposé. Traversée du désert et retour, en 1994, au pays. Pas pour longtemps puisqu’elle repart à Paris où elle se marie et signe son retour sur la scène musicale en enregistrant durant l’été 95, sa troisième cassette (chez Bouzguène) et son premier CD : Ay Ulaw, un accouplement de l’oriental et du kabyle.
Posté Le : 15/09/2011
Posté par : musiquealgerie
Ecrit par : Achour Cheurfi
Source : Dictionnaire des musiciens et interprètes algériens.