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Mouvement dynamique des Algériens en France: «Le comportement suicidaire» de la diplomatie française à l'index



Les réactions en chaîne fustigeant les déclarations du président français et des membres de son gouvernement dans le sillage de l'aggravation de la crise diplomatique entre Alger et Paris ne s'estompent pas. Dans le sillage des réactions officielles de part et d'autre de la Méditerranée, c'est au tour du secrétaire général du Mouvement dynamique des Algériens en France (Moudaf), Nasser Khabat, de s'exprimer sur la campagne de désinformation que mènent l'extrême droite et certains cercles médiatiques contre l'Algérie en France.

Dans une déclaration, hier lundi, à la chaîne 3 de la Radio algérienne, M. Khabat estime que «cette campagne est notamment menée par des médias lourds comme CNews et des journaux connus pour leur tendance d'extrême droite contre la souveraineté algérienne et contre le peuple algérien», ajoutant que «la déclaration du président français Emmanuel Macron et le comportement suicidaire de son ministre de l'Intérieur révèlent que nous sommes face à une politique suicidaire et à une diplomatie sans voix et sans issue». Pour rappel, le ministre français de l'Intérieur avait déclaré dans le cadre du renvoi de l'influenceur algérien qui avait été expulsé par les autorités françaises que «l'Algérie cherche à humilier la France», et qu'il fallait dans ce contexte répliquer à travers la limitation des visas et la hausse des droits de douanes pour les produits algériens.

Avant cette sortie, c'est le président français qui avait considéré que l'arrestation de l'écrivain Boualem Sansal déshonorait l'Algérie, une déclaration qui a été dénoncée comme une ingérence dans les affaires intérieures du pays. Rappelons également que le ministère des Affaires étrangères avait publié, samedi dernier, un communiqué sur l'affaire, dans lequel il a confirmé que «le citoyen visé par la décision d'expulsion vit en France depuis 36 ans, et dispose d'une carte de séjour depuis 15 ans, et il est père de deux enfants nés de son mariage avec une citoyenne française, en plus d'être socialement intégré, car il exerce un travail stable depuis 15 ans». «Toutes ces données lui confèrent sans doute des droits qu'il n'aurait pas pu faire valoir devant les juridictions françaises et européennes, en raison de la décision hâtive et controversée de l'expulser», a ajouté le ministère, soulignant que la partie française «a violé» les dispositions de l'accord consulaire franco-algérien signé le 24 mai 1974», qui stipule la nécessité d'informer la partie algérienne.




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