S'il y a un mot pour qualifier le métro d'Alger, ce sera : dommage ! Dommage qu'après trente années d'attente et tant d'argent englouti sous les tunnels, on ne se bouscule guère aux portillons des rames.
Passée la période de curiosité lors de l'inauguration, peu de voyageurs empruntent aujourd'hui ce moyen de locomotion pourtant de grande utilité et d'une grande fluidité. Les quais, parfaitement sécurisés et adaptés aux normes internationales sont, hélas, tristement parsemés d'usagers, et les voitures sont aux trois quarts vides. Cela est rageant, et le premier constat que vous faites est que les passagers sont en général des gens de classe sociale moyenne ou de la gent féminine. C'est bien simple, tout le monde trouve place assise et le reste des espaces est vide. Encore dommage ! L'explication à mes yeux est simple : le prix du ticket reste inabordable pour beaucoup de citoyens. 50 DA ce n'est pas à la portée de toutes les bourses, et lorsqu'il s'agit de faire un aller-retour, c'est de toute évidence très cher. Il serait peut-être plus subtil de songer à réduire les tarifs qui seront compensés à coup sûr par un nombre beaucoup plus important de passagers ; 5 DA l'arrêt par exemple comme à la RSTA ou à la SNTF), jusqu'à 50 DA l'itinéraire complet. La compensation viendra à coup sûr d'une plus importante affluence de passagers.
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Posté Le : 17/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamel Adjou
Source : www.lesoirdalgerie.com