Alger - Revue de Presse

Marsa Ben M’hidi ne séduit plus



Malgré que la période idéale pour le rush vers les plages (15 juillet-15 août) est déjà entamée, le village balnéaire de Marsa Ben M’hidi ne semble pas faire le plein comme à l'accoutumée et ce, malgré sa nouvelle mue. Même ornée de ses plus beaux atouts, cette plage de l'extrême ouest semble avoir de la peine à séduire et à faire le plein comme à l'accoutumée. Collée à la fameuse plage de Saïdia, Marsa Ben M’hidi à l’image des deux autres plages Bider I et 2, elle tente tant bien que mal de maintenir le cap grâce aux atouts naturels et la virginité du site enchanteur dont elles disposent. Tout semble s'entendre pour décourager le vacancier. Cela va des prix très élevés de la location du gîte à ceux des produits alimentaires qui dépassent l'entendement en passant par le manque flagrant d'activités récréatives, sportives et culturelles.
En effet, les tarifs de la location qui découragent les plus osés car tournant entre 7 et 15 millions pour un F2 sont l'indicateur principal d'une tendance qui n'est pas pour favoriser l'afflux à toutes les couches de la société. Par ailleurs, Marsa Ben M’hidi est désormais réputée par les prix exorbitants des produits alimentaires, ce qui lui a valu le sinistre record de la commune la plus chère du pays et pour cause : 50 DA la bouteille d'eau, 150 DA le frite-omelette, 300 DA la pizza de base, plus de 20 DA sur les prix réels des cigarettes ou encore... 15 DA le journal Liberté. À tout ceci vient s'ajouter le rush impressionnant de mendiants dont les méthodes sont diversifiées telles – et elles sont étrangement de loin les plus nombreuses –, celles qui utilisent les enfants à bas âge pour amadouer le passant. Tout semble flamber pour plumer au maximum le touriste comme les prix pratiqués pour la location des moyens mécaniques de divertissement tels les jet-skis ou les pédalos et qui tournent respectivement autour de 3 000 DA le quart d'heure et 150 DA la demi-heure.
Ceci illustre bien une pratique des plus négatives qui fait dire à une famille algéroise que la cherté à Marsa Ben M’hidi a fait que, pour la même somme, on peut se permettre des mêmes vacances dans une plage en Tunisie et que, dorénavant, c’est ce qu’elle préconise de faire pour les prochaines vacances !


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