Alger - Revue de Presse

Ligue des champions d'Afrique La JSK lésée par l'arbitrage



Tous les sportifs d'un certain âge savent, qu'à une certaine époque, l'arbitrage africain était fortement décrié par sa partialité. Parfois, ça tournait au véritable folklore. Et puis, réellement, les formateurs et les instructeurs ont accompli de la bonne besogne. On se disait que l'arbitrage africain est devenu, enfin adulte. Or, force est de constater que la fonction ne s'est pas totalement libérée de ses vieux démons comme l'atteste la prestation de Verson Njawa du Malawi, qui a tout fait pour avantager l'adversaire de la JSK, Coton Sport, une bonne formation au demeurant, mais qui n'avait nullement besoin de ce gros coup de pouce de l'arbitre. Dès le coup d'envoi, ce referee a commencé par distribuer des cartons non justifiés avant d'accorder un penalty imaginaire aux Camerounais. Ensuite, il a accordé un but aux locaux en dépit qu'au départ, il y avait un hors jeu flagrant. Devant une telle partialité, le président a failli prendre la décision de retirer son équipe et de ne pas reprendre la seconde mi-temps. Mais pour éviter les inévitables lourdes sanctions, la JSK est retournée sur le terrain. Hélas, l'arbitre a continué à accomplir la besogne entamée en première période. Dans ces conditions, la JSK ne pouvait que s'incliner face à ... deux adversaires, Coton Sport, une bonne équipe assurément, mais également l'arbitre. Le combat était, au départ, inégal. Ce sont là, les données classiques de l'arbitrage africain d'il y a 30 ou 40 ans, sans que la structure responsable en l'occurrence la CAF, ne s'en offusque pour autant. Les stages de recyclage n'auraient-ils donc servi à rien ? L'autre question est de savoir comment un pays aussi faible sur le plan footballistique peut se prévaloir d'avoir un arbitre international ! Cette particularité nous rappelle celle qui a vu un arbitre de l'Ile Maurice poursuivre sa carrière grâce à un «parrain», membre de la CAF durant de nombreuses années. En principe, l'arbitrage, à notre avis du moins, doit être en «parallèle» avec le niveau du football de chaque pays, exception faite des nations possédant une solide tradition dans le domaine de l'arbitrage, comme l'Algérie, le Maroc, La Tunisie, et l'Egypte. En raison de ces pseudo-arbitres, ce ne sont pas toujours les meilleurs qui vont en finale des compétitions africaines. Et c'est grave pour le football en général et le football africain en particulier. Ceci dit, le président Hannachi très remonté (à juste titre) a promis que son équipe se qualifierait à Tizi Ouzou. Pour que ce souhait se concrétise, il faudrait un arbitrage impartial. Est-ce trop demander ?


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