Alger - A la une

Les ménages algériens saignés à blanc



A quelques jours seulement de l'Aïd El-Fitr, la flambée des prix des fruits et légumes reprend de plus belle. Les marchés enregistrent depuis hier une hausse de prix de ces produits, mettant ainsi en alerte les foyers algériens.
Après un mois de Ramadhan assez épuisant «financièrement» et à l'approche des dépenses de l'Aïd, les ménagères se retrouvent une fois de plus et comme l'exige la tradition entre le marteau et l'enclume. Cette situation, peu confortable pour les bourses des citoyens, se corse avec ce nouvel élément. Les commerçants des marchés de détail à travers le territoire national, n'ont pas raté l'occasion pour fêter l'Aïd à leur manière et saigner les citoyens à blanc en exposant leurs marchandises à des prix hallucinants, frôlant parfois la frénésie. Les prix ont doublé voir triplé sous les yeux ébahis des consommateurs. Les prix des pommes de terre sont passés de 40 DA à 80 DA le kilo, les carottes sont vendues actuellement à 130 DA, les tomates à 70DA ; quant à la laitue son prix est passé au dessus de la barre des 100 DA, alors que les courgettes, navets et citrouille, sont cédés à plus de 150 DA. Les fruits, n'ont pas échappé à la tendance haussière. Les indicateurs de prix affichent des hausses importantes notamment pour les agrumes vendus à plus de 300 DA dans certains étalages. L'envolée des prix résulte, selon certains commerçants rencontrés lors d'une tournée au niveau de quelques marchés de la capitale, à l'indisponibilité et la rareté de ces aliments dans les surfaces du marché de gros. Un argument démenti par le représentant des marchés de gros au niveau de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), lequel avait affirmé précédemment à la presse nationale, que «tous les produits de fruits et légumes sont disponibles». Quant aux prix, le responsable avait souligné que les aliments sont cédés à des prix raisonnables, ne dépassant pas la barre de 80 DA. Face à cette situation, les autorités responsables ne semblent pas avoir trouvé la bonne formule pour la régulation du marché national des fruits et légumes en dépit des nombreuses mesures «draconiennes» annoncées par le premier responsable du secteur, à la veille du mois sacré de Ramadhan. Mesures visant à mettre un terme à la spéculation. Ces dispositions et mécanismes, n'ayant pas encore été concrétisés à ce jour, laissent les marchés sujets aux sautes d'humeur des commerçants. Les autorités responsables sont appelés à mettre fin à ce phénomène par une régulation stricte des marchés et surtout obliger les commerçants à se conformer et utiliser un «seul» barème de prix instauré par les pouvoirs publics.


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