Alger - 07- Occupation Française

Les archives de la colonisation française



A l'occasion de la commémoration du 56 ème anniversaire de la révolution, les services des archives de la wilaya de Constantine, organisent depuis le début de la semaine, des journées portes ouvertes qui se poursuivront jusqu'à demain, 03 novembre. Cette manifestation, qui se déroule au centre culturel Abdelhamid Benbadis concerne le patrimoine archivistique concernant la période coloniale.

Selon Mme Bilek A., chef de bureau de la conservation des archives de la wilaya, «cette manifestation a pour objectif de faire valoir un patrimoine culturel et historique inestimable, à savoir celui relatif particulièrement à l'ancien département du constantinois.»

Et notre interlocutrice de préciser «qu'au temps de l'occupation coloniale l'Algérie comptait uniquement trois grands départements, qui sont celui de l'Oranie à l'ouest, celui d'Alger au centre et enfin celui de Constantine pour l'Est du pays, et qui comprenait grosso modo les 17 wilayas actuelles de cette région, selon le découpage administratif.

Elle ajoute, «qu'il s'agit, essentiellement, d'expositions de plusieurs pièces et documents des archives de cette période de l'occupation française, ayant trait surtout à cet ancien grand département qu'était le constantinois, qui a été le théâtre des premières actions de l'insurrection armée et bien sûr du déclenchement du premier novembre, dont nous célébrons aujourd'hui le 56ème anniversaire».

Les pièces d'archives exposées consistent en de nombreuses coupures de presse de la période coloniale, des rapports des services de police de l'époque, de livres émanant du musée central de l'Armée Nationale Populaire (ANP), des documents et publications sur les activités dans les Aurès de l'ancien constantinois et de nombreuses photos. Toujours selon notre vis-à-vis, «ce dont il y a lieu de se féliciter c'est que l'organisation de cette manifestation sur cette période historique et culturelle, a coïncidé avec les vacances scolaires. D'ailleurs il a été remarqué que ces journées ont drainé beaucoup d'élèves de tous les paliers confondus, primaire, CEM et lycée, qui sont venus très nombreux, pour s'imprégner de l'histoire du pays et de ce qui s'est passé à l'époque dans le nord constantinois insurrectionnel.




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