En Algérie, ce mal sévit particulièrement dans le Sud et peut être à l’origine de la perte de la vue. Cette réalité vient d’être mise en évidence par des spécialistes de la Société algérienne de glaucome, lors de la 3e journée scientifique consacrée à ce thème à Alger. Ils ont relevé qu’après la cataracte, c’est la seconde cause de cécité dans notre pays. Aussi, ont-ils recommandé au ministère de la Protection sociale et à la CNAS de classer le glaucome comme maladie chronique, ce qui permettrait aux malades un meilleur accès aux soins et aux médicaments qui sont particulièrement onéreux. La société algérienne de glaucome a cité l’enquête effectuée en 2008 par les ophtalmologistes au niveau national, sous l’égide du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, faisant ressortir qu’il y avait entre 450 000 et 500 000 glaucomateux en Algérie. Les gros facteurs de risque consistent notamment en l’hypertonie oculaire (tension du nerf optique) et la consanguinité. Toutefois, tous les glaucomes ne sont pas héréditaires et il est préférable qu’une personne âgée de 40 ans, voire moins, ayant eu dans sa famille un glaucomateux se fasse examiner.
Posté Le : 13/11/2011
Posté par : sofiane
Source : www.elwatan.com