Le Costume algérois est le fruit d'un long héritage historique et le produit de brassages culturels multiples. On retrouve en effet dans les costumes algérois des influences andalouses, européennes, berbères, turques (ottomanes), arabes... le costume traditionnel algérois, reflète un art de vivre typique de la cité blanche.
Le Serouel C'est une sorte de pantalon ample et confortable qui constitue une autre pièce fondamentale du costume traditionnel algérois. Il y a par ailleurs différents modèles de Serouel ou Seroual : Seroual long et volumineux, pour la vie de tous les jours Seroual de cérémonie harar (en pure soie) Serouel court et souple pour l'intérieur (qui aura subi bien des transformations au cours de ses pérégrinations méditerranéennes). Vêtement souple et confortable, "le seroual, au grand étonnement des voyageurs européens, permet aux Algéroises de se déplacer de terrasse en terrasse avec aisance et agilité sans manquer à la décence". (cf. Algéroises - Histoire d'un costume Méditerranéen, Leïla Belkaïd).
Des tissus adaptés au climat de la méditerranée On confectionnait ses vêtements pour chaque saison et pour chaque circonstance. Les habits traditionnels algérois ont cette particularité de vouloir allier élégance et confort, pour joindre l'utile à l'agréable... Les étoffes étaient confectionnées avec du coton, du lin, de fins lainages, de la soie, du velours et même du brocart (étoffe de soie brochée d'or), cette dernière étant réservée aux vêtements de fêtes et de cérémonials.
Les différentes pièces du costume traditionnel algérois :
La chemise (kamissa en arabe) est une pièce fondamentale du costume algérois. En général, elle est confectionnée dans un tissu léger comme le coton ou le lin. Les manches, larges et évasées, sont faites de gaze et de ruban. Elle se porte à même la peau en été, mais pour parer à la fraîcheur du printemps et de l'automne algérois, les femmes pouvaient en superposer deux ou trois.
Avec le temps, les manches de la chemise algéroise se raccourcirent, en même temps que le col et que le décolleté, qui se dégagèrent pour mettre en valeur les colliers de véritables perles, dont les algéroises aimaient se parer...
Le Caraco (karakou en patois algérien)
C'est une veste en velours brodée de fil d'or, de perles ou de paillettes. Cette pièce est traditionnellement un costume cérémonial, contrairement à son ancêtre El-ghila (petit boléro sous la poitrine) coupé dans des tissus moins somptueux, qui se portait au quotidien. Vêtement onéreux, toutes les femmes d'Alger ne possédaient pas un caraco dans leur garde-robe. Elles se contentaient alors d'une simple Kamisora, un joli chemisier qui tombait en godets sur les hanches.
La FoutaLe costume traditionnel algérois comportait également la Fouta, un pagne rayé de soie et de coton qui, selon la circonstance, pouvait accompagner le Seroual court pour atténuer la nudité des jambes et réchauffer le bas du corps en hiver. La Fouta a complètement disparue du costume algérois. Elle est, cependant, encore présente en Kabylie, où elle est surtout portée par des dames âgées.
Bonjour,
Madame,
J'ai lu les articles que vous avez publié sur votre Blog, concernant les costumes algérois.Pourriez vous s'il vous plait me donner la source ou bien l'hauteur de ces articles car j'en ai vraiment besoin pour ma thèse.
Je vous remercie d'avance.
Cordialement.
Yasmine.
frauyasmine - Chargée de la communication - Alger, Algérie
01/11/2010 - 7929
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Posté Le : 07/08/2007
Posté par : nassima-v
Source : www.orientale.fr