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La tension monte entre Ançar Eddine et l'armée malienne Violents combats à Kounta, au Nord-Mali



La tension monte entre Ançar Eddine et l'armée malienne                                    Violents combats à Kounta, au Nord-Mali
De violents combats à l'artillerie, premiers du genre, ont eu lieu, avant-hier, dans la localité de Kounta, sise à 30 km de la ville de Mopti, une ville malienne qualifiée de stratégique vu qu'elle relie le nord au sud du Mali, entre Ançar Eddine et l'armée malienne. Cela se produit au moment où les deux parties devaient se réunir, après-demain, autour d'une même table, à Ouagadougou. Une réunion qui vient d'être reportée d'une semaine suite à la demande d'Ançar Eddine. Ce qui était prévisible, il y a des mois, a fini par avoir lieu. Le mouvement islamiste armé Ançar Eddine s'est accroché avec l'armée malienne, dans des combats des plus violents qui se sont déroulés, avant-hier, à Kounta, au Nord-Mali, où des armes lourdes ont été utilisées par les deux parties, cela sans déplorer des victimes. Du coup, la trêve signée par les deux parties à Ouagadougou puis celle signée à Alger, respectivement les 5 et 21 décembre passés sont sérieusement miss en jeu. Une trêve "violée" avant-hier et qui se fragilise jour après jour. C'était prévisible du moment où il y a cinq jours, le mouvement islamiste armé Ançar Eddine avait déclaré, dans un communiqué signé par Iyad Ag Ghaly, chef du mouvement, la reprise des hostilités et que le cessez-le-feu avec le gouvernement central malien n'est plus fonctionnel. Après ces paroles, Ançar Eddine est passé aux actes. En effet, les violents combats à l'artillerie lourde se sont déroulés, pour la première fois, entre Ançar Eddine et l'armée malienne, lundi passé, dans la localité de Kounta, située à 30 km de la ville de Mopti, au Nord-Mali, apprend-on de sources sûres. Des sources qui expliquent que tout a commencé par des tirs de l'armée malienne sur un escadron appartenant au dit mouvement islamiste.
Cet escadron aurait, selon les mêmes sources, violé un espace contrôlé par l'armée malienne et c'est ce qui a mis le feu aux poudres. Mopti, une zone sous contrôle de l'armée malienne déclarée, voilà quelques mois, comme étant un no man's land, ce qui signifie que toute personne franchissant cet espace fera l'objet de tirs d'armes lourdes de l'armée malienne. Selon l'un des porte-parole d'Ançar Eddine, en l'occurrence Hamada Ag Bibi, que le journal Midi Libre a contacté hier, ce dernier a expliqué que l'escadron d'Ançar Eddine n'avait pas l'intention de violer cet espace ni encore s'accrocher avec l'armée malienne. Ce qui explique que cet escadron, composé selon le même porte-parole du mouvement islamiste armé de quelques 200 moudjahidines, se serait trompé de direction en frôlant l'espace interdit à l'accès.
Par conséquent, l'armée malienne a dû utilisé son armement lourd pour tirer contre les combattants d'Ançar Eddine, alors que ces derniers ont été contraints de riposter en utilisant à leur tour leurs armes lourdes. Ce qui a engendré un premier contact armé et des combats violents entre les deux parties. Des combats qui auraient du être "évités" si cet escadron d'Ançar Eddine ne s'était pas trompé de chemin. C'est une explication avancée par le porte-parole d'Ançar Eddine, alors que d'autres sources expliquent que le mouvement islamiste aurait fait exprès de violer cet espace pour tenter de déstabiliser l'armée malienne suite aux propos violents tenus par le président malien Diacounda Traoré qui, le 17 décembre passé, avait tiré à boulets rouges sur Ançar Eddine. D'ailleurs, le chef d'Ançar Eddine, Iyad Ag Ghaly avait très vite réagi aux propos de Diacounda en menaçant de mettre fin à la trêve signée à Alger, tout en mettant en garde le gouvernement central malien qu'Ançar Eddine est prêt à prendre une nouvelle fois les armes.
Ançar Eddine demande le report d'une semaine des négociations prévues à Ouagadougou
Des combats qui interviennent à la veille des négociations qui devaient réunir, après-demain, à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, un panel d'Ançar Eddine et le gouvernement central malien. Toutefois, ces négociations prévues voilà des semaines ont été reportées au 18 janvier prochain suite à une demande émanant d' Ançar Edine. Le mouvement islamiste armé a publié, avant-hier, un communiqué dans lequel il demande au président burkinabé, Blaise Compaoré de reporter les négociations prévues pour ce 10 janvier à une date fixée au 18 janvier prochain par le chef d'Ançar Edine, Iyad Ag Ghaly, selon le communiqué.
De violents combats à l'artillerie, premiers du genre, ont eu lieu, avant-hier, dans la localité de Kounta, sise à 30 km de la ville de Mopti, une ville malienne qualifiée de stratégique vu qu'elle relie le nord au sud du Mali, entre Ançar Eddine et l'armée malienne. Cela se produit au moment où les deux parties devaient se réunir, après-demain, autour d'une même table, à Ouagadougou. Une réunion qui vient d'être reportée d'une semaine suite à la demande d'Ançar Eddine. Ce qui était prévisible, il y a des mois, a fini par avoir lieu. Le mouvement islamiste armé Ançar Eddine s'est accroché avec l'armée malienne, dans des combats des plus violents qui se sont déroulés, avant-hier, à Kounta, au Nord-Mali, où des armes lourdes ont été utilisées par les deux parties, cela sans déplorer des victimes. Du coup, la trêve signée par les deux parties à Ouagadougou puis celle signée à Alger, respectivement les 5 et 21 décembre passés sont sérieusement miss en jeu. Une trêve "violée" avant-hier et qui se fragilise jour après jour. C'était prévisible du moment où il y a cinq jours, le mouvement islamiste armé Ançar Eddine avait déclaré, dans un communiqué signé par Iyad Ag Ghaly, chef du mouvement, la reprise des hostilités et que le cessez-le-feu avec le gouvernement central malien n'est plus fonctionnel. Après ces paroles, Ançar Eddine est passé aux actes. En effet, les violents combats à l'artillerie lourde se sont déroulés, pour la première fois, entre Ançar Eddine et l'armée malienne, lundi passé, dans la localité de Kounta, située à 30 km de la ville de Mopti, au Nord-Mali, apprend-on de sources sûres. Des sources qui expliquent que tout a commencé par des tirs de l'armée malienne sur un escadron appartenant au dit mouvement islamiste.
Cet escadron aurait, selon les mêmes sources, violé un espace contrôlé par l'armée malienne et c'est ce qui a mis le feu aux poudres. Mopti, une zone sous contrôle de l'armée malienne déclarée, voilà quelques mois, comme étant un no man's land, ce qui signifie que toute personne franchissant cet espace fera l'objet de tirs d'armes lourdes de l'armée malienne. Selon l'un des porte-parole d'Ançar Eddine, en l'occurrence Hamada Ag Bibi, que le journal Midi Libre a contacté hier, ce dernier a expliqué que l'escadron d'Ançar Eddine n'avait pas l'intention de violer cet espace ni encore s'accrocher avec l'armée malienne. Ce qui explique que cet escadron, composé selon le même porte-parole du mouvement islamiste armé de quelques 200 moudjahidines, se serait trompé de direction en frôlant l'espace interdit à l'accès.
Par conséquent, l'armée malienne a dû utilisé son armement lourd pour tirer contre les combattants d'Ançar Eddine, alors que ces derniers ont été contraints de riposter en utilisant à leur tour leurs armes lourdes. Ce qui a engendré un premier contact armé et des combats violents entre les deux parties. Des combats qui auraient du être "évités" si cet escadron d'Ançar Eddine ne s'était pas trompé de chemin. C'est une explication avancée par le porte-parole d'Ançar Eddine, alors que d'autres sources expliquent que le mouvement islamiste aurait fait exprès de violer cet espace pour tenter de déstabiliser l'armée malienne suite aux propos violents tenus par le président malien Diacounda Traoré qui, le 17 décembre passé, avait tiré à boulets rouges sur Ançar Eddine. D'ailleurs, le chef d'Ançar Eddine, Iyad Ag Ghaly avait très vite réagi aux propos de Diacounda en menaçant de mettre fin à la trêve signée à Alger, tout en mettant en garde le gouvernement central malien qu'Ançar Eddine est prêt à prendre une nouvelle fois les armes.
Ançar Eddine demande le report d'une semaine des négociations prévues à Ouagadougou
Des combats qui interviennent à la veille des négociations qui devaient réunir, après-demain, à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, un panel d'Ançar Eddine et le gouvernement central malien. Toutefois, ces négociations prévues voilà des semaines ont été reportées au 18 janvier prochain suite à une demande émanant d' Ançar Edine. Le mouvement islamiste armé a publié, avant-hier, un communiqué dans lequel il demande au président burkinabé, Blaise Compaoré de reporter les négociations prévues pour ce 10 janvier à une date fixée au 18 janvier prochain par le chef d'Ançar Edine, Iyad Ag Ghaly, selon le communiqué.


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