Publié le 12.10.2024 dans le Quotidien le soir d’Algérie
Par le Professeur abdelkrim chelghoum(*)
Introduction
Quarante-quatre ans après le douloureux évènement qui a dévasté la région de Chlef le 10 octobre 1980, la présente contribution a pour objectif de dresser un état des lieux de la stratégie de prévention et gestion des risques majeurs mise en œuvre par les pouvoirs publics in situ.
En effet les risques majeurs en Algérie constituent les défis réels qui doivent être relevés et pris au sérieux pour la sécurité des biens et des personnes d’une part et leur implémentation dans le schéma national de l’aménagement du territoire (Snat) et les plans directeurs d’urbanisme pour un développement durable d’autre part. Ils sont généralement classés en quatre (04) familles :
- les risques géologiques à effet dévastateur tels que les séismes et glissements de terrain, scientifiquement imprévisibles et imprédictibles, même si les progrès qu’ont connus les sciences de la Terre et les techniques de modélisation permettent aujourd’hui d’en atténuer les effets aussi bien pour l’homme que pour les édifices et les infrastructures.
- les risques technologiques d’origine anthropique affectant la santé humaine, l’environnement et l’écosystème regroupant les risques industriels, nucléaires, biologiques, radiologiques, pétrochimiques et les ruptures de barrage qui sont souvent le fait de l’action de l’homme.
- Les risques climatiques (inondations, désertification, sècheresse, feux de forêt, canicule, invasion acridienne et stress hydrique) affectant tous les pays de la planète.
- Les risques portant sur la santé humaine, animale et végétale.
Il est utile de noter que le risque majeur est la possibilité de survenance d’un évènement dont les effets peuvent mettre en jeu un grand nombre de personnes, occasionner des dommages importants qui dépassent les capacités de réaction de la société et des Etats. Les dernières inondations, feux de forêt, séismes, ouragans qui ont ébranlé l’Asie, l’Europe, la Chine, le Moyen-Orient, les USA et l’Algérie en 2024 provoquant des centaines de morts et de disparus ainsi que des dégâts matériels de grande ampleur sans oublier les ravages des pandémies viennent nous rappeler qu’aucun pays au monde, quel que soit sa puissance, n’est à l’abri des effets en cascade de ces risques majeurs.
Il faut dire que chaque catastrophe, quelle que soit son origine, constitue une remise en cause des pratiques et des certitudes. C’est alors l’occasion de recenser toutes les carences, d’examiner les erreurs et de rechercher comment créer les conditions nécessaires à la réduction du risque à l’avenir. Le retour d’expérience permet de tirer les leçons d’une action et d’affiner la connaissance des phénomènes de manière à centraliser et analyser les données recueillies, à constituer des pôles de compétences et à assurer la diffusion des enseignements tirés de l’analyse des phénomènes et catastrophes.
Dans le contexte algérien et en dépit de centaines catastrophes gravissimes qui ont touché ce pays depuis les années 1970, force est de constater qu’aucun enseignement n’est tiré par les pouvoirs publics qui persévèrent dans leur gestion de tâtonnement clairement prouvée par les bilans des plus récentes catastrophes pour ne citer que celles des années 2000 telles que :
- Les inondations de Bab-el-Oued (10 novembre 2001)
- Le séisme de Boumerdès (21 mai 2003)
- L’explosion gazière de Skikda (2004)
- L’invasion acridienne (2004-2005)
- Les inondations de Ghardaïa (2008)
A titre de rappel, durant les onze (11) mois août-2020 à juillet-2021, c’est-à-dire dans un mouchoir de poche, on peut citer les catastrophes suivantes :
- Le séisme de Mila (7 août 2020), engendrant des effondrements d’ouvrages importants et des glissements de terrain de grande ampleur au niveau de la région d’El Kherba (plus de 2000 sinistrés).
- Les crues de oued Meknassa (W. Chlef), le samedi 6 mars 2021, provoquant 10 morts et des dégâts matériels importants.
- Les inondations de Beni Slimane (W. Médéa), le lundi 3 mai 2021, entraînant 5 victimes. 24 heures après, la déferlante des eaux provoque 10 morts à Batna et M’sila.
- Le séisme de Béjaïa (22 km N-E cap Carbone), le 18 mars 2021, a engendré des pertes matérielles considérables au niveau du vieux bâti.
- Le 3 juillet 2021, les feux de forêt de Aïn Mimoun et Bouhmama (W. Khenchela) ont entraîné une véritable catastrophe écologique, plus de 2000 ha de couvert végétal calcinés.
- L’incendie du gisement El Merk Hassi Messaoud, le 22 octobre 2021, entraînant l’arrêt de la production de pétrole et donc une perte financière importante pour le Trésor public avec un investissement très onéreux pour la remise en l’état de la structure endommagée.
- Les feux de forêt meurtriers de la Kabylie (août 2021) et El Tarf (août 2022) sans oublier récemment les inondations de Béchar, Tamanrasset et Ghardaïa et la pandémie de malaria dans le Grand Sud.
- La gestion aléatoire du risque majeur pandémique depuis l’avènement du Covid limitée à des bulletins de communication quotidiens laconiques sans aucune information sur le ratio du nombre et la nature de personnes contaminées par rapport au nombre de personnes testées. Il faut dire que ce paramètre est fondamental pour l’élaboration de modèles numériques de circulation de transmission et de localisation des clusters par wilaya et commune.
Cette approche statistique permet de dégager des simulations grandeur nature de l’évolution de l’épidémie par zonage qui serviraient à cerner et corriger les mesures préventives à dérouler dans le cadre de la GRC sanitaire. Malheureusement, les conséquences de cette gestion avec un certain dosage de «bricolage» sont incommensurables sur les plans économique, social, précarité et psychique du citoyen.
- Enfin, le stress hydrique que nous vivons aujourd’hui est le résultat patent d’une politique menée tambour battant depuis avril 1999 par une équipe de néophytes sans aucune formation ni expérience avérée dont le seul objectif résidait dans l’engagement de sommes colossales (plus de 20 milliards $) sans aucune étude préalable d’impact, ni de faisabilité, ni de planification à moyen et long terme. Un bref retour d’expérience montre clairement que malgré ces investissements faramineux dans le domaine de l’hydraulique et de l’AEP, l’échec est édifiant étant donné que nous assistons aujourd’hui à la mise en place d’un rationnement de l’eau (une fois tous les trois, voire cinq jours pour les plus chanceux) à travers tout le territoire national. Il faut dire que la démarche archaïque adoptée par les anciens décideurs en charge de ce secteur névralgique a été axée sur le développement des eaux non conventionnelles (dessalement et épurations) avec la réalisation d’une centaine d’usines et grands barrages sans les EIE ni les études d’aménagement des bassins et sous-bassins versants résultant indéniablement sur l’envasement des barrages et oueds à très court terme sans aucune action de restauration du couvert végétal ni de lutte contre l'érosion des berges de ces ouvrages depuis vingt ans. Compte tenu de cet état des lieux et en l’absence d’une stratégie gouvernementale de l’EAU plus efficiente basée sur des techniques plus conventionnelles, je pense que la situation dans ce pays va empirer et sera fortement aggravée par les effets des changements climatiques dont les dernières recherches du GIEC montrent que la région du Maghreb, en particulier l’Algérie, figure en pole position des «Hotspot» qui seront touchés de plein fouet par ces phénomènes dévastateurs et irréversibles (sècheresse, désertification et stress hydrique).
Dans chacune de ces situations dégradées, les pouvoirs publics ont toujours opté pour la même démarche, à savoir la mise en place d’une commission d’enquête composée des administrations responsables de ces mêmes calamités pour justifier leur gestion ubuesque entraînant, dans tous les cas, un statu quo avec absence de mise en œuvre d’un plan de prévention pragmatique et de correction à la source pour atténuer la vulnérabilité des sites exposés.
Que faire ?
La prise en compte des risques dans la société est nécessaire à tous les stades et à tous les niveaux d’organisation. La politique de gestion des risques majeurs doit relever de la sécurité nationale et vise à répondre à trois objectifs afin de rendre les personnes et les biens moins exposés et plus résilients :
1. prévenir les dommages, réduire leur ampleur et les réparer ;
2. informer les citoyens afin qu’ils deviennent acteurs dans cette gestion ;
3. gérer efficacement les crises et les catastrophes quand elles surviennent.
La prise en compte des risques majeurs implique l’étude :
1) des événements susceptibles de se produire et les aléas en présence ;
2) des mesures de prévention à mettre en œuvre ;
3) des comportements à tenir par les divers échelons de responsables ;
4) des procédures d’information des populations concernées.
La gestion des risques doit répondre à une double logique :
- une logique de prévention pour empêcher l’aléa ou réduire les effets d’un possible événement sur les personnes et les biens ; cette logique s’inscrit tout naturellement dans une démarche de développement durable puisque la prévention s’efforce de réduire les conséquences économiques, sociales et environnementales d’un développement imprudent de la société à la différence de la réparation qui, nécessairement, suit une crise ;
- une logique d’intervention au moment où survient l’événement dommageable.
Les deux logiques sont complémentaires car si la prévention n’est pas suffisamment mise en œuvre, la société doit se résoudre à engager des dépenses importantes pour assurer la gestion, puis la réparation de dégâts, parfois très importants, voire déplorer des pertes en vies humaines considérables.
Les fondamentaux d’une stratégie de prévention contre les risques majeurs en Algérie :
1) La connaissance des phénomènes, de l’aléa et du risque
Imputées autrefois à la colère divine, les catastrophes ont d’abord été vécues avec fatalisme. Aujourd’hui, les progrès de la science permettent de mieux connaître les causes des phénomènes et les mécanismes mis en jeu. Cette connaissance repose sur les trois fondements suivants :
- la connaissance des événements passés grâce aux recherches historiques et à la constitution de bases de données (sismicité, climatologie, inondations, crues, feux de forêt, explosions gazières, pandémies) et de cartographie (cartes des zones inondables, carte de localisation des aléas géologiques, etc.).
- les recherches menées par différents services de l’État, comme la météorologie, Craag, L’asal, BET’s, etc., en vue de percer les mécanismes des phénomènes et d’en prévoir les comportements, qu’il s’agisse des séismes, des mouvements de terrains, des feux de forêt ou des risques hydrauliques et technologiques.
- les études techniques élaborant des cartes d’extension et d’intensité des phénomènes et qui permettent parfois de prévoir certains événements quelques heures ou quelques minutes avant leur apparition.
2) Bien connaître pour prévenir
Une connaissance approfondie des risques permet de mieux appréhender les conséquences des phénomènes et de mettre en place des mesures de prévention et/ou de protection appropriées en tenant compte de la vulnérabilité du site considéré. Aussi, pour une meilleure compréhension des aléas, il est donc primordial de développer ces axes de recherche, mais également de mettre l’ensemble de cette connaissance à la disposition du plus grand nombre de professionnels notamment via internet.
3) La surveillance
L’objectif de la surveillance est d’anticiper le phénomène et de pouvoir alerter les populations à temps. Elle nécessite pour cela l’utilisation de dispositifs d’analyse et de mesure intégrés dans un système d’alerte des populations.
La surveillance permet d’alerter les populations sur un danger par des moyens de diffusion efficaces et adaptés à chaque type de phénomène : haut-parleurs, service audiophone, pré-enregistrement de messages téléphoniques, médias lourds, liaison radio ou internet, etc.
A titre d’exemple, la surveillance des débits, associée à la prévision des précipitations, permet de prévoir la survenance de crues sur les oueds et les cours d’eau en Algérie et d’en estimer l’ampleur. La surveillance météorologique est un élément essentiel du dispositif de prévision des orages, des tempêtes, des inondations et des incendies de forêt.
Les sites sous surveillance
De nombreux sites doivent faire l’objet d’une surveillance constante pour anticiper un événement et mettre en place des mesures préventives adaptées comme les évacuations de riverains ou les fermetures de routes ce qui permet aux autorités de mettre en sécurité les personnes menacées.
4) L’information préventive et l’éducation des populations
Parce que la gravité du risque est proportionnelle à la vulnérabilité des enjeux, un principe de base de la prévention est l’adoption par les citoyens de comportements adaptés aux menaces.
Dans cette optique, on doit instaurer le droit des citoyens à une information sur les risques majeurs auxquels ils sont soumis sur tout ou une partie du territoire et sur les mesures de sauvegarde qui les concernent.
➢ L’information préventive des citoyens
Des informations doivent être diffusées sur les caractéristiques des risques et la conduite à tenir pour s’en préserver à travers des documents d’information comme le dossier régional des risques majeurs au niveau de la wilaya et des APC qui doit être accessible à tous les citoyens.
Ce document doit contenir une description détaillée des risques encourus et leurs conséquences pour les personnes, les biens et l’environnement ainsi qu’un exposé des mesures de sauvegarde prévues pour en limiter les effets avec un affichage des consignes à suivre dans les lieux et établissements publics.
➢ Des sites d’information
Le portail internet sur la prévention des risques majeurs du Miclat doit mettre à disposition du grand public des dossiers complets sur les risques permettant ainsi l’entretien de la mémoire des événements passés.
➢ L’information sur les biens immobiliers
Tout acheteur ou locataire de biens immobiliers (bâti ou non bâti) doit être informé lorsque le bien est situé dans une zone de sismicité et/ou dans le périmètre d’un plan de prévention des risques naturels ou technologiques.
Les industriels ont l’obligation de réaliser, pour les sites industriels à haut risque classés, une action d’information envers les populations riveraines.
5) La prise en compte des risques dans l’aménagement du territoire et l’urbanisme
Afin de réduire les dommages, il est nécessaire de maîtriser l’aménagement du territoire en évitant d’augmenter les enjeux dans les zones à risque et en réduisant la vulnérabilité des zones hyper-urbanisées. Les plans de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) constituent l’instrument essentiel de l’État en matière de prévention des risques naturels. L’identification des zones à risque doivent faire l’objet d’un plan de prévention composé d’une cartographie qui localise les risques et mentionne les prescriptions correspondant à ce ou ces risques. Ces zones doivent être identifiées dans le plan d’urbanisme ex-plan d’occupation des sols qui réglemente les constructions dans les zones exposées à un risque d’inondation, de tremblement de terre, d’éboulement, de glissement de terrain ou de crue torrentielle. La même démarche s’applique aux risques technologiques et miniers.
6) Réduction de la vulnérabilité : la mitigation
L’objectif de la mitigation est d’atténuer les dommages en réduisant, soit l’intensité de certains aléas (inondations, coulées de boue, glissements), soit la vulnérabilité des enjeux (constructions, bâtiments industriels et commerciaux, monuments historiques, sites touristiques, réseaux lifelines). La mitigation nécessite notamment la formation des différents intervenants (architectes, ingénieurs en génie civil, médecins, journalistes, secouristes, entrepreneurs, etc.) en matière de conception et de prise en compte des phénomènes climatiques et géologiques et d’élaboration de nouvelles règles de construction parasismiques de troisième génération. L’application de ces règles doit être garantie par un nouvel organisme de contrôle technique avec des compétences avérées.
La mitigation relève également d’une implication des particuliers qui doivent agir personnellement afin de réduire la vulnérabilité de leurs biens. Pour revenir à la dernière catastrophe de Khenchela, on a pu noter que les principes de précaution et de prudence par rapport aux feux de forêt tels élucidés dans la loi 04-20 du 25 décembre 2004 n’ont pas été respectés in situ, comme à titre de rappel.
La prise en compte du risque incendie dans l’aménagement et la gestion de l’espace naturel en privilégiant les trois actions préventives suivantes :
- Aménagement des interfaces entre la forêt et les zones urbanisées avec une attention particulière sur la gestion de ces interfaces dont l’objectif est de réduire le nombre d’éclosions et augmenter la résilience des zones exposées.
- Création de coupures vertes pour maintenir les interfaces agriculture-forêt et permettre une structuration du territoire en massifs forestiers cloisonnés afin de réduire la montée en puissance des feux.
- Enfin, une sylviculture anti-incendie axée davantage sur l’amélioration de l’autoprotection des peuplements forestiers contre les feux.
7) L’anticipation de la crise
Le risque zéro n’existe pas. Quelle que soit l’importance des mesures préventives, il faut s’adapter pour faire face aux différents risques par la mise en œuvre de moyens humains et matériels appropriés. Les pouvoirs publics ont le devoir, une fois l’évaluation des risques établie, d’organiser les moyens de secours nécessaires pour faire face aux crises. Cette organisation nécessite un partage équilibré des compétences entre l’État et les collectivités territoriales. Le maire est responsable de l’organisation des secours de première urgence en déclenchant le plan Orsec.
Ce plan, qui s’appuie sur les informations contenues dans le dossier d’information communal sur les risques majeurs, définit les mesures immédiates de sauvegarde et de protection des personnes, l’organisation nécessaire à la diffusion de l’alerte et les consignes de sécurité et enfin la mise en œuvre des dispositions d’accompagnement et de soutien à la population.
En guise de conclusion, il y a lieu de souligner que toute stratégie nationale de prévention est une démarche approfondie qui doit faire l’objet d’une large consultation entre les partenaires institutionnels, les acteurs du territoire et la société civile (BET privés) et nécessite la mise en place d’un observatoire ou un haut conseil de gestion des crises dont la mission première serait de réorganiser, selon les normes internationales, toutes les structures concernées par la gestion des risques au niveau des trois phases, à savoir la prévention relevant du ministère de l’Intérieur et les ministères de l’Habitat, des Travaux publics et des Ressources en eau, la phase co-catastrophe ou l’intervention dont la charge revient à la Protection civile et la phase relèvement où, malheureusement, le Croissant-Rouge algérien (une coquille vide) a toujours brillé par son absence. D’où la nécessité d’adopter une approche frontale dynamique et intégrée impliquant toutes les parties prenantes et mettant le citoyen au cœur des PGP.
Au-delà des dispositions préventives précitées, et au regard de l'exposition des territoires aux différents aléas, cette stratégie doit être intersectorielle et doit définir des orientations opérationnelles déclinées par risque naturel technologique et climatique à court, moyen et long terme.
En effet, je dois dire que l’Algérie dispose de tous les atouts qui lui permettent de s’aligner aux standards internationaux à condition qu’elle développe et mette en pratique toutes les dispositions minimales préventives élucidées dans la loi originale 04-20 du 25 décembre 2004, d’une part, et de renforcer la législation environnementale, d’autre part. Il s’agit ainsi de former, informer et inculquer la notion de la responsabilité et la culture du risque chez toutes les parties prenantes, du simple citoyen au plus haut responsable du pays.
Dans ce contexte, il est important de signaler que, depuis une année, nous assistons à une mobilisation directe et un engagement frontal du ministère de la Défense nationale dans la mise en œuvre sur le terrain d’une politique nationale réelle de gestion et de prévention des risques majeurs, quelles que soient leur origine et leur localisation.
Cette nouvelle prise de conscience de la gravité du risque de la part d’un ministère de souveraineté va engendrer, j’en suis convaincu, une véritable réduction de la vulnérabilité des enjeux exposés à travers tout le territoire national, à la seule condition de revoir l’organisation et le fonctionnement des structures des wilayas et des communes qui représentent aujourd’hui le véritable frein à l’application de cette stratégie in situ.
A. C.
(*) Directeur de recherche (USTHB).
Pr Associé (ENA). Dr du Cabinet GPDS (génie parasismique, gestion des risques et catastrophes). Président Club des risques majeurs.
Email : dynavib@yahoo.fr
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Posté Le : 18/10/2024
Posté par : rachids