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« L'Algérie est un partenaire fort de l'institution de Breton Woods »



« L'Algérie est un partenaire fort de l'institution de Breton Woods »
Le représentant résident de la Banque mondiale (BM) pour l'Algérie, Kamel Braham, a évoqué, dimanche à Alger, l'état de la coopération entre la BM et l'Algérie assurant que l'Algérie est un partenaire fort de l'institution de Breton Woods. « Le niveau et la qualité de l'assistance technique avec le pays sont exceptionnels et ce, dans un contexte de respect et de confiance considérables », a-t-il indiqué.Intervenant au Forum du quotidien El Moudjahid, Kamel Braham a fait état d'un projet entre la BM et l'Algérie pour la mise en place d'une nouvelle stratégie de gestion des risques majeurs et de catastrophes. En se basant, a-t-il dit, sur un précédent diagnostic réalisé par la Banque avec la Délégation nationale aux risques majeurs (Dnrm) relevant du ministère l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire.
« L'Algérie dispose d'un bon système de gestion de risques majeurs, ce plan demandait à être mis à jour, surtout sur le plan préventif et d'anticipation », a-t-il fait remarquer.
Revenant sur l'économie algérienne, le représentant résident de la Banque mondiale pour l'Algérie a salué les efforts entrepris par l'Algérie en la matière, citant notamment une politique financière assez rigoureuse qui s'est traduite notamment par la gestion des ressources publiques, le maintien de la consommation et la mobilisation des financements pour l'investissement public.
« Ces trois dernières années, l'économie algérienne a eu un taux de croissance proche de 4%, un taux maintenu dans un contexte où des pays peinaient à avoir une croissance positive », a-t-il observé. Soulignant, à l'occasion, ce dynamisme qui a réussi à maintenir sa croissance autour d'un taux moyen de 4% malgré un contexte mondial difficile.
Il s'agit, a-t-il ajouté, d'une performance réalisée notamment grâce au dynamisme que connaît l'économie algérienne. Faisant remarquer que cela est visible à travers le terrain et les chiffres enregistrés.
« La période de Covid-19 a stimulé l'économie algérienne avec l'industrie qui s'est développée pour répondre à la demande intérieure, contrairement à d'autres pays qui ont eu des difficultés à reprendre », a-t-il indiqué encore, relevant que l'économie algérienne avait déjà retrouvé son niveau d'avant Covid-19 en 2022.
L'intervenant a également mis en avant les mesures prises pour soutenir l'économie nationale. Dont la promulgation d'un nouveau code des investissements, sorti avec tous les textes d'application, la mise en place de l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (Appi), l'accès au foncier et les facilités dans les services accordés aux entreprises, et, la nouvelle loi bancaire qui va ouvrir de nouvelles possibilités de financements en introduisant des concepts tels que la digitalisation, la finance islamique et verte.
S'agissant de la transition énergétique et de la lutte contre le réchauffement climatique, le même responsable a salué les efforts déployés par l'Algérie, notamment en matière de réduction du torchage des gaz. Faisant savoir que cette année l'Algérie est classée parmi les premiers pays qui ont réussi à réduire le torchage.
L'Algérie, a encore observé le représentant résident de la Banque mondiale pour l'Algérie se distingue à l'échelle internationale en matière d'investissement dans le capital humain. Soutenant qu'elle fait partie des pays les plus égalitaires au monde. « L'Algérie dispose de richesses naturelles qu'elle peut exploiter pour développer son économie, notamment dans le secteur minier outre les possibilités de transformation industrielle et de création de valeur ajoutée », a-t-il fait savoir.
Enfin, à une question sur les objectifs fixés par les autorités du pays notamment en matière de croissance de Produit intérieur brut (PIB) algérien à hauteur de 400 milliards de dollars à l'horizon 2027, Kamel Braham a estimé que cet objectif est possible et devrait mobiliser tous les intervenants en vue de sa concrétisation. « Nous avons de nombreux indicateurs qui peuvent permettre d'atteindre cet objectif dans deux ans. L'année 2026 pourrait être l'année de décollage et d'aller vers un autre pallier de développement économique », a-t-il dit.
Rabah Mokhtari


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