Le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-ups et des Microentreprises, Noureddine Ouadah a appelé, avant-hier jeudi à Alger, tous les pays africains à travailler ensemble pour mettre en place des politiques encourageant l'innovation et l'investissement dans l'éducation et les technologies.Afin, a-t-il indiqué, de positionner le continent comme un acteur clé dans la nouvelle carte de l'économie mondiale, en s'appuyant sur ses ressources humaines et naturelles.
S'exprimant à l'ouverture des travaux de la Conférence africaine des Start-ups en présence de plusieurs membres du Gouvernement, de ministres africains et de représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie, Noureddine Ouadah a, à l'occasion, souligné l'importance de l'intelligence artificielle, choisie comme thème principal de cette rencontre.
«L'intelligence artificielle représente un symbole des mutations socio-économiques profondes, devenant une nécessité stratégique à adopter», a-t-il fait savoir. Insistant sur la nécessité d'investir dans la formation et le développement des compétences des jeunes Africains, ainsi que dans le soutien de leur capacité d'innovation, les qualifiant de véritable richesse, le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-ups et des Microentreprises a affirmé que la Conférence africaine des Start-ups constitue un message clair au monde entier : «L'Afrique est capable de relever les défis et de devenir un modèle de complémentarité et de coopération». Evoquant la situation des Start-ups en Algérie, Noureddine Ouadah a fait savoir que le pays poursuit ses efforts pour bâtir un environnement d'affaires intégré, favorable à ces entreprises. A travers, a-t-il poursuivi, des lois incitatives, des fonds d'investissement dédiés et des infrastructures comprenant des incubateurs et des pôles technologiques.
L'Algérie, a ajouté le ministre, renforce également les partenariats internationaux avec des universités et des centres de recherche mondiaux pour transférer le savoir, tout en investissant dans l'éducation et la formation.
Revenant sur cet événement, le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-ups et des Microentreprises a indiqué que l'organisation à Alger, pour la troisième fois consécutive, de la Conférence africaine des Start-ups témoignait de l'engagement profond de l'Algérie en faveur du développement de l'Afrique et de la reconnaissance de l'importance de l'économie de la connaissance pour atteindre le développement durable.
«L'organisation par l'Algérie de cette manifestation africaine qu'il a qualifiée de rendez-vous marquant à l'échelle continentale, pour la 3ème fois consécutive, est une expression claire de son engagement profond envers l'Afrique et de sa volonté de contribuer au processus de développement du continent», a-t-il dit.
Pour le ministre, l'organisation de cette conférence sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, met en lumière l'engagement de l'Algérie à promouvoir l'innovation et reflète sa conviction que l'économie de la connaissance est une composante essentielle de tout projet de développement durable. «Cela illustre également la vision commune visant à utiliser l'innovation au service du développement et à unir les efforts pour ouvrir de nouvelles perspectives de coopération africaine», a-t-il ajouté.
Rabah Mokhtari
Posté Le : 07/12/2024
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rédaction LNR
Source : www.lnr-dz.com