Alger - Autres quartiers

Il était une fois la Placette...quartier des artistes



Ce dernier groupe d’habitations est l’un des fleurons architecturaux de Pouillon.

Grégaire encore, il distinguait les deux communautés. La cité Mahieddine, était cette immense favela qui a cédé la place au complexe sportif Hassen Harcha. Sur les hauteurs de Belcourt, en contrebas du boulevard Bru (appellation du nom d’un ancien maire d’Alger), Dar El-Babor, le Château cassé, la rue Zaâtcha enserrent la Placette. De forme semi-circulaire, ce petit square ombragé par des troènes, offre aux personnes âgées, une pause sur ses bancs maçonnés. Un immense pin d’Alep trônait à l’entrée inférieure.

Les enfants étaient amusés par ses cordons de chenilles processionnaires, qu’ils taquinaient avec un bout de bois. Ils savaient que le contact de la peau avec la chenille pouvait «faire gratter». La murette en béton armé ajouré, le ceinturait sur tout son périmètre. La placette avec ces trois accès, est à la fois un espace vert et un passage pour piétons qui montent de ou descendent vers l’Akiba ou le centre-ville (qu’on appelait Dzaïr). L’accès central donne sur la rue de la paix. En pente raide, cette ruelle tortueuse en courbe, aboutit près de Dar El-Babor. Elle est reliée en son milieu au «Boulevard» par quelques marches qui font aboutir au Panorama, d’où la vue sur la baie d’Alger est saisissante. Tout au début de la rue de la paix, se trouvait un bidonville appartenant à Cheikh Delssi et Ammar Guernouti. Des familles venues de l’intérieur du pays, fuyant la guerre, s’y entassaient pour survivre.

A droite de la placette une falaise abrupte, abritait des petites villas coloniales tournées sur la rue Zaâtcha. Ce nom étrange, ne disait rien à l’époque. Ce n’est qu’à l’âge adulte qu’on apprenait, qu’il s’agissait de la tribu des Zibans, massacrée en 1852 par l’armée d’Afrique. Après la défaite, la tête de Bouziane était exposée à Paris qui vivait alors, le siècle des Lumières. En remontant ce chemin résidentiel, on aboutit au «Château cassé». Il devait s’agir de la villa Mahieddine occupée par la section administrative urbaine (SAU), l’équivalent de la SAS à l’intérieur du pays. Ces structures militaires coloniales se substituèrent aux autorités civiles, pour les affaires des indigènes.

Il fallait, à l’époque, s’y présenter pour signaler, les membres de la famille ou les invités en visite. A gauche, on remonte vers le Clos-Salembier (Salem Bey) par Dar El-Babor. La jonction se fait avec le «Boulevard» au niveau du terminus de la T.A (Tramway algérois) ex-RDTA, ex-RSTA. Les vitres des bus étaient grillagées; on craignait les grenades lancées par «les fellagas» ou «fellous». Deux gardes territoriaux embarquaient avec les passagers, sur tous les trajets empruntés par les pieds noirs. Les tramways et les trolleys étaient équipés de perches, qui alimentaient le moteur électrique. On ne parlait pas encore du trou fait, à la couche d’ozone.

Le terminus était creusé dans la falaise de tuf. Les trolleys tournaient dans le tunnel pour repartir sur la place du Gouvernement (Place des Martyrs). Sur la même falaise étaient creusées des champignonnières. L’endroit empestait l’odeur âcre de purin de cheval. De dessous la placette, part une rue en pente qui fait aboutir à la grande mosquée, à l’école «Van Volenhoven» et enfin au Monoprix. Toutes ces ruelles sont des chemins qui montent.

En pleine guerre de Libération nationale, à la fin de la bataille d’Alger, ce petit quartier avait ses déportés à «Tefeschoun», actuel Khemisti près de Bou-Ismaïl (Castiglione). Ammi Mohamed Zekkal était le premier martyr du quartier. Homme affable, d’une grande prestance avec sa chéchia «stamboul», il conduisait sa «traction-avant noire 15/6» comme seuls les taximen savaient le faire.

Emprisonné par l’armée coloniale, il n’eut pas la joie d’assister à l’Indépendance nationale. Mohamed Roumani, par contre, a été relâché quelques mois avant le cessez-le-feu. Il eut quand même le bonheur de revoir ses enfants. Son fils Mustapha âgé à peine de 4 ou 5 ans, mourait dans cette même rue de la paix, écrasé par une voiture qui revenait en arrière. Au moment de l’accident, assis sur une marche de maison, il chantait le tube châabi de l’époque, «Chehlat layani».

Khalti Fadhéla, (oui! il s’agissait bien de Fadhéla Dziria), habitait à quelques mètres du lieu du drame. Dans son haïk «m’rama», le visage dévoilé et souriant, elle dévalait quasi quotidiennement la rue de la paix. Mahi et le «Géant» enfourchant, chacun sa «Harley Davidson», offraient aux adolescents des moments de plaisir intense, en faisant ronfler le moteur de leur «mustang». Si pour le premier, la corpulence n’était pas en rapport avec l’engin, par contre celle de «Géant», était au-dessus de la normale. Avec son Levi’s Strauss, son ceinturon et ses bottes de cuir, il rappelait étrangement Rock Hudson.

Les enfants du quartier fréquentaient tous l’école Vignard ou l’école Chazot au Champ de manoeuvres, ou le collège de Diar Essaâda sur les hauteurs. Une partie de la placette, était le stade communal. Les passants empruntant les escaliers qui la traversent, faisaient souvent les frais du «ballon perdu». Autour des années 1958/59, Guerrouabi émergeait sur la scène artistique. Habitant le quartier, il était la coqueluche des jeunes. Son élégance n’avait d’égale, que son charme auprès des filles, pieds-noirs comprises. Son costard grenat et sa coupe de cheveux en «coup de vent» typique, le singularisaient du reste des jeunes premiers de l’époque. Larbi Zekkal, de taille longiligne et le teint très clair, rappelait les pères tranquilles des westerns. On trouvait que la comparaison n’était pas excessive, il débutait sa carrière de comédien -c’était tout naturel-. Zeghliti qui sera plus tard Didi Krimo de Dar-Essbitar (La grande maison) de Mustapha Badi, habitait aussi le quartier. Vif et superbement élégant, il ne parlait presque jamais. On ne le voyait que passer. Ahmed Roumani était en voie d’être assistant à la Télévision. Les jeunes Teenagers, s’essayaient au Rock n’roll. Bill Haley, Little Richard, Eddy Cochran et Elvis, étaient dans l’air du temps. Près de l’ancienne fontaine publique, une murette qui surplombait une pissotière publique, servait de «cercle» aux adolescents qui s’essayaient à la drague. Le «patte d’éléphant» avec dorure sur le côté et les chemises à fleurs d’Antoine, suscitaient la moquerie des adultes. La jeunesse dorée pied-noire, ne faisait que vite passer. Des jeunes gens et des jeunes filles en mini-jupe «vichy», juchés sur des «Vespa» ou affalés dans des «Floride» décapotables, faisaient crisser les pneus de leurs engins. Ils narguaient les «bougnoules» avec l’image et le son. La musique à fond la caisse, les rugissements d’Eddy Mitchell ou autre Rivers, faisaient digression. Les pattes et les cheveux longs ouvraient durablement le débat. Az et Mo. étaient les rois du petit larcin. Aucune maison coloniale ne leur résistait. Ils choisissaient le moment des vacances, pour opérer leurs descentes. Le vieux «Tartara» faisait partie du décor ambiant. Tirant son engin à deux roues par son brancard, il vendait ses légumes à la criée. Son assistant l’aidait à pousser «le char». C’est à posteriori que l’on mesure à sa juste valeur, l’effort physique que devaient consentir quotidiennement ces deux hommes, pour assurer leur subsistance. Rabah en trench-coat gris, sur son scooter «Lambretta» inspectait quotidiennement les lieux. Il était inspecteur de la voirie à la Ville d’Alger. Les Samai, faisaient dans le négoce des fruits et légumes, les Fertik et Khellaf étaient dans les viandes. Les Zekri et les Tounsi étaient quant à eux, lycéens ou étudiants. Les Benabed, les Kanoun, les Hamidi, les Brakni et autres Zikara, hantaient tous les lieux. La télévision qui faisait ses premiers pas, diffusait un programme horaire de 4 à 5 heures à peine.

On s’agglutinait, les jeudis et les lundis chez «Godzilla» qui avait le seul téléviseur du quartier, pour regarder des épisodes de «Ivanhoé» ou de «Croc blanc». Un autre habitant du quartier, à l’allure de gentleman malgré son bleu de chauffe, conduisait un camion Simca des «Transports Lionel Massini». Les camions livreurs, frappés de la publicité, faisaient partie du paysage. La laiterie «Betouche Frères» de Birkhadem livrait tôt ses bouteilles à gros goulot. Les caisses déposées devant les portes encore fermées des commerces, ne subissaient aucun dommage. Le salon du coiffeur, livrait des informations dites «Top-secret». On s’y informait sur le cours des événements. Toute l’Algérie vivait dans ce quartier, mais aucun ne posait de question à l’autre, sur son patelin d’origine. Chacun disait de sa ville ou de son village «leb’led». C’était suffisant.

Le premier hammam des Lalmi, ouvrait ces portes ces années-là. Le jardin y attenant allait vivre un drame. Une mère de famille se donnait la mort, en s’immolant par le feu. Cette rue de la paix, si tranquille vivra encore d’autres drames. Le jeune Nabil, enfant âgé à peine de 3 ou 4 ans se faisait écrasé par un camion chargé de sable, qui remontait la côte en marche-arrière. Il mourait dans les bras de sa mère, au seuil de sa maison. Le dernier drame fut la mort accidentelle de Farouk, tué par son camarade. La balle du 6/35 que manipulait son compagnon, lui traversait le front. Ce jeune Kabyle venu des Béni Ourthilane, jouait admirablement au ballon. Cela se passait juste après l’Indépendance. Les armes à feu étaient encore à la portée du premier venu.

Ammi Didi, le laitier-boulanger, était le gardien du temple. En bras de chemise, été comme hiver, son tablier bleu sur le ventre, ses cheveux blancs coupés en brosse, rappelait Jean Gabin dans ses films populaires. Au bas des escaliers, il appelait à tue-tête Aldjia ou Abderrahmane, ses enfants à l’étage. Quand tout le monde partait à l’école pour les uns et au travail pour les autres, lui, gardait la rue. Il perdait l’un de ses fils, cycliste amateur mort de tétanos. Ce jeune qui eut une petite blessure au genou, n’avait pas reçu les soins nécessaires, pour prévenir cette infection mortelle. Le quartier avait ses dockers, les Ayat, ses camionneurs les Sabouni, ses maçons les Guernouti, son ferrailleur, son brocanteur et son tôlier. Ce dernier à l’élégance dominicaine européenne, possédait une rutilante Simca P60. Un épicier tunisien vivait paisiblement de son commerce d’épicerie. Les Kahouadji tenaient un café, qui ne résista pas à la récession économique de l’époque. Point de pâtisserie, ni de marchand de glaces. On attendait le marchand ambulant pour prendre un créponé placé entre deux gaufres, sortant d’une archaïque machine à main ou celui de la barbe à papa. Les groupes se constituaient le samedi soir, pour une séance de cinéma. Les plages estivales, étaient les «Sablettes» pour les désargentés et Padovani pour les nantis.

L’aïeul des Roumani et une autre personne à l’allure de cheikh Hamada, étaient parmi les seuls personnages à avoir gardé leur tenue traditionnelle régionale. Hadj Benaïssa, ancien officier d’Indochine, venu se réfugier dans le quartier à sa sortie de prison, portait lui aussi, une tenue traditionnelle dans toute sa splendeur. Barika était ce personnage, qui avait toujours la paume de la main sur l’oeil gauche, qu’il faisait bouger dans un geste d’impatience, comme pour s’essuyer le visage.

Youcef, un des jeunes du quartier, se faisait heurter par une traction. Sa jambe droite brisée, était plâtrée à l’hôpital Mustapha. Les soins pour les Arabes, n’étaient pas des meilleurs. Après un mois de putréfaction, on conseillait de lui amputer la jambe. Sorti contre avis médical, il se faisait soigner par une vieille guérisseuse. Le traitement par les herbes médicinales, lui sauvait la jambe. La cicatrice inesthétique valait mieux pour lui, qu’une amputation.

Adulte plus tard, il devenait élément de la Gendarmerie nationale algérienne. Le seul mécanicien du quartier, était pied-noir. Il marquait sa différence en tirant son arme en décembre, lors de la grande manifestation. Il ruminait sa vengeance contre les Fida, qui avaient lancé une grenade dans son garage. Un vieux couple pied-noir tranquille, tenait une fabrique de marmites et chaudrons en alliage d’aluminium et de fonte.

Ils avaient quitté les lieux bien avant le cessez-le-feu. Fanfan était ce jeune de bonne famille, qui perdait son unique soeur Nacéra. Elle recevait, par l’entrebâillement de leur porte, une balle en plein front, tirée par un ultra, à partir de sa voiture qui passait en trombe. La villa Sésuni de Bigeard et consorts n’était pas loin. Après leurs forfaits, les criminels s’y réfugiaient. Les enfants de décembre faisaient entendre leur voix. L’incendie du Monoprix, le saccage de «Bata» et de «André» à la rue de Lyon (Belouizdad) furent leurs belles oeuvres. Les soldats du contingent voulant s’attirer les faveurs des enfants de la guerre, palabraient gentiment avec eux. Au moment où la vigilance se relâche, un jeune du quartier leur subtilise une Mat 49, posée négligemment sous la tourelle d’un char. Un journaliste de «France Soir» qui couvrait un jour, un autre événement de pacification, déclenchait sans s’y attendre une pluie de pierres lancées sur les militaires non loin de là.

Les enfants lui démontraient, qu’on était toujours en guerre. Des rafles épisodiques se déroulaient à la placette. Les coups de filet ne faisaient pas le distinguo entre les adultes et les enfants, les hommes et les femmes. Une maman qui négociait la «libération» de son fils, s’entendit dire par le sous-officier : «On ne parle pas aux brouettes, on les pousse!»

A l’Indépendance, le quartier vivait avec ses héros. Les Fida en civil, l’arme au ceinturon, régentaient les affaires courantes. Un an plus tard, on regardait pour la première fois, un film algérien. Il s’agissait de «Fous de musique» avec Fatiha la speakrine et Mahieddine Bentir le rocker national. Les «Alger’s» faisaient oublier, les «Chats sauvages» et les «Chaussettes noires». Le «oud» de Maâti Bachir offrait, de temps à autres, des préludes musicaux en plein air. On n’était pas loin de la R.T.A, sur le boulevard au n° 21 Lalmi Mabrouk du quartier lui aussi, devenait son premier directeur. On était heureux. Probablement parce qu’on était encore jeune.




Je regrette infiniment au sujet de salem bey car ce nom n'existe pas dans le dictionnaire histoire. Il a ete inventer ressament, par les habitants du clos salembier et aller voire wikipedia
Rashtovic - Chomeur - Alger, Algérie

24/10/2022 - 546292

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Bonjour, Merci pour le récit et l'éclairage sur un passé qui ne peut revenir. Je voudrai pour l'occasion savoir qui étaient ces samai qui faisaient l'activité de fruits et légumes. Si c'est possible un peu plus d'informations. Grand merci.
samai mohamed - enseignant - batna, Algérie

19/11/2016 - 316837

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bonjour ,je suis ne au 143 chemin fontaine bleue a alger ,face a la placette , au dessus de la boulangerie JOURNOU, la demeure appartenait a la famille ATEA....j'aimerai revoir la placette de l'epoque ( 1950 ) et la façade du 143, la boulangerie, l'entree de l'immeuble etc.. si cela est possible...GRAND MERCI, cordialement
pedros fredy - retraite - gata de gorgos, Espagne

24/08/2016 - 308111

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Bonjour à tous, je vous remercie pour tous ces témoignages qui semblent venir de loin. J'aimerai faire un reportage photo sur ces lieux et immortaliser ce qu'il en reste. Avez vous des conseils à me donner ou des personnages ou lieux à m'indiquer? Je viens souvent à Alger, vous pouvez m'écrire à l'adresse mail : hichem@vitaminedz.com ou laisser un commentaire ici. Je vous remercie.
Hichem - Photojournaliste - Tlemcen, Algérie

28/09/2015 - 278647

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Comme beaucoup d'autres, avant moi, c'est aussi par le plus grand des hasards que je suis agréablement tombé sur l'article de Farouk Zahi, judicieusement posté par Hichem en 2006. Je dois avouer que je n'ai pas souvenance de ces noms, mais il est vrai que je n'ai plus beaucoup de mémoire, ni des noms, ni des visages. En le lisant avec le plus grand intérêt, ainsi que les commentaires qui en ont suivi, que d'images et que de souvenirs ont resurgi en moi. des images lointaines que je croyais complètement oubliées ont défilé devant mes yeux. J'y ai retrouvé avec une grande émotion, des noms que j'avais oubliés et me suis rappelé d'autres qui n'y sont pas mentionnés. C'est au 41, rue de la Paix, dernier numéro, avant le chemin du départ qui monte au boulevard Bru ( actuel Bd des Martyrs) que je suis né, il y a de cela 77 ans. C'est une maison qui a une façade qui donne sur le 150,chemin fontaine bleue (actuelle rue Mohamed Zekal) Au 41, j'habitais avec les familles Sadallah, Mehenni et Zadi Mouloud dont une rue d'Alger ,près du sacré coeur, porte le nom et au 150,il y avait les familles Zekal dont je suis proche et Belhadj. C'est à la placette que j'ai passé mon enfance et mon adolescence, avant de déménager au Clos Salembier (El Madania) quelques mois, avant l'indépendance. J'ai fréquenté l'école Olivier, rue Van Vollenhoven dont le directeur était Mr Avitabile.Il y avait ,entre autres, les maîtres (instituteurs) les couples Possempess, Clément, Jurado, Mr Allouache et Mme Dandine et aussi l'école El Morchida ( madrassa) de la rue Vignard avec le regretté grand maître, Abdelmalek Fodhala. Voici les noms qui me reviennent en mémoire. Parmi eux, certains nous ont quitté, Allah yarhamhoum, d'autres sont toujours en vie, Rabbi ytawel aâmarhoum: Mahi et Mohamed "Géant" avec leurs Harley Davidson, Mohamed Bendris, Djellouli Abderrahmane, Hamouche Yahia, "Hitab" et sa fameuse montre Bulova, Mazri, les frères Roumani, les frères Hannachi de Dar el alia (Belgacem, Hamid "Zeghliti","Nanou", les frères Kanoun, Khouri, Zikara, Tounsi, deux frères, Akli et Ali et les frères Zekal, enfants du chahid ,khali Mohamed. Je me souviens de "P'tit poucet", "Moutchatchou", "Namous", Mekki Ammour, "Fanga", Fanfan et sa soeur Nacéra, Allah yarhamha. Qui, dans le quartier, ne connaît pas Mustapha Fettal, que Dieu lui prête longue vie, du 142, rue fontaine bleue, immeuble qui abritait les Samai, un certain Ali dont j'ai oublié le nom et aussi, je crois, une famille juive composée de Louiza, la mère et de ses enfants Raoul, Francis, Hérvé et Josianne Il y avait aussi une famille française, les Nicolas qui ont quitté l'Algérie, bien après l'indépendance. J'ai une pensée émue pour le grand Mokhtar Bouchafa, Allah yarahmou Que ceux que j'ai oubliés me pardonnent. Peut-être se manifesteront- ils,eux ou leurs proches? Il m'arrive, aujourd'hui, mais de moins en moins, de repasser dans le quartier, en empruntant la rue de la Paix, l'escalier qui monte au Boulevard Bru puis de redescendre par le chemin du départ , la rue Fontaine bleue, vers Belcourt en passant par la rue Albert de Mun (c'est à dessein que j'emploie les anciens noms), mais tout a changé, je n'y connais plus personne. Je termine par le souvenir de la fontaine publique de la placette sur laquelle j'ai glissé, vers 6 ou 7 ans, et qui m'a laissé, à jamais, une petite cicatrice sur le front. Je signale enfin que nous étions inséparables, Sidali Zekal, Benyoucef Belhadj, Djellouli Abderrahmane ,Allah yarahmou, et moi même et que nous sommes, à ce jour, toujours en contact.
youcef setti - retraité - alger, Algérie

09/09/2015 - 276353

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salut à tous ouled el houma, salut mon cher boubekeur, ton dernier écrit m'a donné bcps d'émotions.... joie et tristesse. ce qui t'est arrivé avec le frere de ALI ( SEIF EDDINE ), ça m'est arrivé aussi, de la part d'un...... nouveau du quartier !. le p'tit gars dit à des jeunes ouled el houma a peine moins agés que nous : " qui c'est cellui-là ? hhhhhhh un jour on va se rencontrer inchallah, je le souhaite tres fort.....mon cher frere boubekeur, prends bien soin de toi;
djamel benabdelaziz - photographe- cameraman - jijel, Algérie

06/07/2015 - 266208

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Cherche Mustapha Lalmi de Elgolea vivant au pays bas
Hamid Hasseni - Commercant - Ainbenian alger, Algérie

21/01/2015 - 237309

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Cela fait une année ,13 décembre 2013, que nous a quitté notre Frère Abderrahim AMIRA vers un monde meilleurs et eternel . Dieu en a décidé ainsi .Nous demandons à tous ceux qui l'ont aimé et connu d'avoir une pieuse pensée en sa mémoire et prions Dieu de lui accorder Sa Sainte Miséricorde. Que Dieu le Tout Puissant l'accueille en Son Vaste Paradis.
abdelhalim abdelali - technicien - alger, Algérie

19/12/2014 - 229710

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Merci beaucoup pour cette article sa me rappel mon enfance de bon souvenirs , la placette ,le boulevard ,téléphérique, des fertik des roumani , de monsieur jean qui habitait juste à coter de chez nous,du boulanger qui était juste en bas de la rue de la paix , de doudou l’épicier du boulevard , de aami messaoud le coiffeur de la placette de aami didou allah yerrahmou de mustapha le peintre bermuda de la famille kinane de la famille aouana de saadouni de la placette , kilili le taxieur,el ghoul qui habitait en allant vers le golf et j'en oubli d'autre merci merci merci beaucoup malik le fils de zizou allah yerrahmou
Bakir Abdelmalek - Cadre Sonatrach - Hassi Messaoud, Algérie

12/12/2014 - 227808

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salu les amis.je suis Tombé sur cet article par hasar et qui ma rappelé de bon souvenire d'enfance. disant.comme la famille roumani la famille Guernouti youcef.madjid.fodil .la famille DIDI rachid. abdelramane. ahmed .fanfan ou sa pauvre soeur a laisser sa vie par balle allah irhamha. la famille kaouadji boualem.abdelkader.nouredine .tepouci .moutchatchou.aliouet qui son frere mahmoud comme s'il chanté.mohamed Geant qui lancé la balle de tennis a une hauteur incroiyable et surtout noublié pas Sahou le fiday et le jeune moh kabile qui dormais dans la petite grotte ou il avait le grand arbre au niveaux de l'escalier.jai lu le nom de mon pére sur cet article qui ma fait un tres grand plaisir chikh delssi et on lappelé rabah delssi cetait l'Amie intime de amie ammar geurnouti et son voisin je suis un enfant du gartier je suis née au 2 rue de la paix salut et a bintot
dorbane rachid - fonctionnaire en retraite - alger, Algérie

26/11/2014 - 223940

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Mon Cher Djamal, Ya hassrah âala zmane...Je n'ai pas encore eu l'occasion de répondre à tes commentaires fraternels, là je le fais, et avec très grand plaisir. Mon frère Djamal, j'espère qu'un jour on pourra se revoir à La Placette...Qui se souvient encore de nous, à part nos familles et les frères ouled el houma de notre âge? Il paraîtrait que le quartier ait beaucoup changé (en mal?). La dernière fois que je suis descendu lel houma (en 2004), un petit jeune m'a interpellé devant le kiosque dakhel La Placette en me disant : "Enta ma naârfekche, jamis cheftek fel houma!"...C'était le jeune frère de Ali qui travaillait à l'ENTV (Chef de parc à l'époque). Je me suis nommé alors, du coup le messghar s'est excusé en me disant : "Essmahli äammi Boubekeur, wellah ma âareftek!"...L'émotion halketni, j'ai les larmes aux yeux en repensant à tout ça, essghour mâa ouled el houma, la fratrie que nous formions, eddhayek; etwayech, el guitara, ech hal chabbine hadouk lâawame...Cher Djamal, je t'embrasse fraternellement et espère avoir de tes nouvelles bientôt. Bqa âala khir, Bob
MAHOUR Boubekeur - Paris, France

10/01/2014 - 166882

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salut a tous, qui se souviens du parapluie ( grand arbre.. le pin parasol ) de la placette, on se cachait quand il pleut, l'épicier "moustache", 3ammi abdelkader le ferrailleur dit "manchaférraille"... salut
DELTA BENZ - photographe-cameramen. - jijel ( dpuis 1990 ), Algérie

13/09/2013 - 119445

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Bonjour vous citez pas mal de chaose mais vous oubliez de parler de Ami HAMADI qui avait une épicerie à la rue zaatcha, vous ne parlez pas des abris car là ou est construit le seul batiment il est construit sur des abris, vous ne parlez pas aussi des chalets des ouvriers et juste à coté il y avait deux amandiers, et le café du Harki CHAOUCH, à la place des chalet il y a une école, vous parlez du chateau cassé certe ce n'est pas la villa mahieiddine qui est le chateau cassé car entre le batiment de la rue zaatcha les baraques et la villa de TOUDJINE il y a bel est bien un chateau de constructtion turc, quand à la villa mahieiddine c'était un lieu de torture et à coté les bureaus de DE GERMAIN. Vous n'avez pas parlez de la petite école primaire de filles il y a que deux classes en face il y avait une fontaine ou un vieux venait remplir les sceaux d'eau et nous enfants on l'appelait El-Bey seroualou mketaa, et juste à coté de la fontaine il y a la maison d'un type roucain et la femme qui s'est donner la mort elle habitait au 19 rue zaatcha car moi j'y habitait et j'était toute jeune et elle est de la meme région que moi et elle a laissé cinq enfants, la rue zaatcha, la placette et tout le quartier le boulevard Bru c'était une autre époque, malgré l'occupation c'était la belle vie , le respect la propreté hélas aujourd'hui c'est la dégradation total, une capital devenue Alger la grise par les saleté une capitale entre de très mauvaise mains et défigurées. Vous parlez de ROUMANI j'avais une camarade de classe qui s'appelait ROUMANI ont étaient à l'école de filles rue Vignard. La rue Zaatcha est un quartier qui m'est très cher au coeur car c'est ou je ou nous sommes nés mes frères et moi.
MANA Z - mère au foyer - Alger, Algérie

07/01/2013 - 58831

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Bonjour, Je suis tombé sur cet article par pur hasard et il m'a rappelé un ancien ami que j'avais lorsque j'étais à Alger ( de ma naissance jusqu'en 1962). C'était si ma mémoire est bonne Mourad ZIKARA du quartier chemin Fontaine Bleue. Savez-vous ce qu'il est devenu?
- Caen, France

21/12/2012 - 52322

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salut ouled el houma. c'est vrai qu'on a un beau quartier ,paisible, pendant les évènements d'octobre 88 les gens des quartiers voisins l'ont surnommé " houmèt la suisse " ouled la placette ne sont pas tombés dans le piège-boulitique, les artistes oui ils y'en avaient pas mal, saad ammour guitare - moi meme mondole - hsouni khou kadirou et himo jouait au banjo - le frere de kamil et said alias bixon le mondole , mon petit frere samir roumani mondole, boubekeur mahour guitare éléctrique, les roumani la R.T.A dialhom et amirouche c le T.N.A, kamel bouzidi est un talentueux peintre-artiste, si on descend vers la rue julienne il y'a cheikh toumi qui animait les longues soirées de ramadan, n'oublions pas NOS laurel et hardy ; ahmed et h'mimed. y'en a que j'ai oubliés c sur. a bientot inchallah.
benabdelaziz djamel - photographe-cameramen - jijel, Algérie

29/09/2012 - 41497

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salut a tous. cher boubekeur, je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, je suis dle frere de abdelouaheb et yazid, l'ami de brahim et nasser bouzidi. el mouhim si c possible je voudrai que vous m'aidiez a contacter brahim. comment va khalti F. ? la derniere fois ou on s'est rencontrés c le jour du mariage de nasser bouzidi a la salle des fètes de bouzareah -hachelaf -, je lui ai présenté ma femme, elles ont discuté un peu et m'a meme promis qu'elle nous rendrait visite a jijel, sèllèmli 3liha bèzzaf, on l'attend toujours . salut bob.
benabdelaziz djamel - photographe-cameramen - jijel, Algérie

29/09/2012 - 41492

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j'ai pas pu me retenir, je suis revenu vous dire hram 3likoum vous me faites pleurer, heureusement que ma femme et mes enfants ne sont pas devant moi, concenant l'internet je manque de connaissances, matloumouniche, d'ailleurs j'ai oublié comment j'ai attérri ici. j'ai copié l'adresse en cas de necessité, maintenant je retourne continuer a lire vos commentaires, salut
benabdelaziz djamel - photographe-cameramen - jijel, Algérie

29/09/2012 - 41389

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salut a vous ouled el houma ( la placette ). toutes mes condoléances a toute la famille mahour, khalti f. ,boubekeur , brahim et le reste de la famille. je prie dieu qu'il accueille notre cher omar en son vaste paradis. je viens de découvrir ce blog par coincidence, ya hasra , la placette ! mes cheveux se sont dréssés sur ma tete, j'ai tout de suite commencé a lire les commentaires de saad, himo, et....je tombe sur boubekeur, c la que j'ai su pour omar - allah yarrahmou - c'est triste mais on n'y peux rien, c'est la vie. De mon coté, j'ai quitté la rue de la paix-la placette en 90, comme on dit ; le maktoub. vous savez ? vous venez de revivre en moi la nostalgie de la houma. - hra 3likoum - + de 20 ans que je vis a jijel mais j'arrive pas a oublier les lieux de mon enfance, le chateau cassé ou il y'avait les arbres dits; le caouchouc, on assemblaient les grandes feuilles avec des allumettes pour confectinner des ceitures de cowboy et des couronnes des indiens ( avec des plumes de poules bien sur) et on jouaient au "les cobows et les indiens ". qui se souviens de l'école " morchida"? cheikh rachid allah yarrahmou, "mochaferraille-CRB " 3ammi moustaches le nerveux allah yarrahmou, et beaucoup d'autres. que deviens "charlie" ? khalidou - je suis passé plusieurs fois chez lui pour le voir helas je ne l'ai pas trouvé. Avant le mois de carème j'ai été labas chez khalètkoum yamina ) et j'ai eu la chance d'avoir rencontré les roumani amirouche mourad, et mon petit frère samir, l3arbi l'épicier, m'hammad didi, mon frère nasser bouzid i. c formidable l'idée du blog, mème des bnat el houma ont eues la mème réaction. cela prouve qu'on étaient respectueux les uns envers les autres, hamdoulillah, rabbi yastarkoum wihennikoum et la prochaine inchallah. bonsoir.
benabdelaziz djamel - photographe-cameramen - jijel, Algérie

29/09/2012 - 41386

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salut ouled el houma, khou yazid et abdel; rue de la paix
benabdelaziz djamel - photographe-cameramen - jijel, Algérie

28/09/2012 - 41354

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Mes Chers Frères Saâd, Himo et vous tous chers amis, Himo, oui cela fait un bail que nous ne nous sommes vus, j'ai quitté La Placette en septembre 1991, suis revenu y passer quelques jours à la fin de l'année 2001, au printemps 2002 et en janvier 2004. 7 ans ont passés depuis, mon frère aîné Omar nous a quittés le 04 mars 2011, Allah Yerahmou Ou Ywessaâ Aâlih, aujourd'hui est le jour de sa naissance (1er janvier 1959)...Merci de vos mots consolateurs Sâad et Himo, vous me manquez énormément, j'en pleure... Je vous embrasse bien fort Bob
Malik (Boubekeur) MAHOUR - Montréal, Canada

02/01/2012 - 24646

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