Alger - Espaces verts, plantations d'alignement

Histoire du Jardin d'Essai d'Alger (Wikipedia)



Histoire du Jardin d'Essai d'Alger (Wikipedia)


Historique[modifier | modifier le code] Jardin d'essai du Hamma Le pont du jardin La Pépinière Centrale du Gouvernement[modifier | modifier le code] En 1832, sur proposition de l'intendant civil Pierre Genty De Bussy, le général Antoine Avisard, gouverneur par intérim, décide d'assécher les marais situés au pied de la colline des Arcades3 et de créer le Jardin du Hamma4 sur une superficie de 5 ha pour en faire à la fois une ferme modèle et un jardin d'essai. afin de « propager par un Établissement, que le Gouvernement seul peut soutenir, la culture des végétaux les plus utiles et auxquels conviennent le sol et le climat de l'Afrique ». Cinq années plus tard, en 1837, avec l'acquisition de 18 ha sous la Fontaine des Platanes, le Jardin se déplace plus à l'Ouest et devient Pépinière Centrale du Gouvernement, la parcelle initiale de 5 ha conservant le nom de Petit Jardin d'essai jusqu'à son échange en 1848 contre une parcelle enclavée dans la pépinière. L'activité principale est la fourniture d'arbres aux organismes publics et aux colons (25 000 plants en 1834 ; 87 000 plants en 1837) ; s'y ajoute dès 1833 un élevage de cochenilles à carmin. 1842-1867 : Auguste Hardy et le jardin d'acclimatation[modifier | modifier le code] MNBA.jpg Auguste Hardy est nommé directeur en 1842. Commence alors une importante série de tests d'acclimatation de végétaux du monde entier. De nombreuses espèces végétales sont introduites et de grands aménagements sont effectués : les araucarias plantés en 1844; l'allée des platanes (face à l'entrée principale), l'allée des palmiers en 1845 ; l'allée des bambous géants, l'allée des dragonniers en 1847 et celle des grands ficus en 1863. À cette période, le Jardin d'essai manifeste son activité dans tous les domaines de l'agriculture et de l'horticulture et devient un jardin botanique de renommée mondiale. Introduction et culture ne se limitent plus aux espèces arborescentes, mais concernent toutes les plantes utiles annuelles ou vivaces (légumes, plantes vivrières, industrielles et d'ornement). Les céréales sont particulièrement bien représentées et les plantes industrielles — tinctoriales, textiles, oléagineuses, alcooligènes, à parfum, à cire ou à gomme — font l'objet de nombreux essais. On pratique aussi des sélections de vers à soie et des essais de domestication d'autres espèces de Bombyx et des élevages de divers animaux exotiques (autruche, porc-épic, émeu, lama, alpaga, zébu), et de chèvres et moutons angoras destinés à l'amélioration du cheptel algérien. À côté des productions végétales et animales, l'industrie de transformation et études technologiques (soie, coton, sucre de canne, alcool de tubercules, huile d'olive…) occupe un important personnel. Des acquisitions de terrains successives réalisées entre 1848 et 1867 finissent par donner au jardin sa configuration actuelle. En 1860 le lac est creusé et le boulevard extérieur réalisé ; l'année suivante le jardin est rebaptisé Jardin d'acclimatation. En 1867, Hardy dénombre 8 214 espèces et variétés en culture. 1867-1913 : Auguste Rivière et la Société générale algérienne[modifier | modifier le code] Durant son voyage en Algérie en 1865 Napoléon III visite le Jardin d'essai5 et, fin 1867, en concède la gestion à la toute jeune Société générale algérienne, dirigée par Paulin Talabot et Louis Frémy. Auguste Hardy cède la place et Auguste Rivière devient directeur du jardin qui s'étend alors sur un quadrilatère d'une superficie d'environ 70 ha : les trois allées longitudinales, longues de 410 m sont plantées de palmiers, dattiers, platanes, Dracaena et Ficus ; les allées transversales, longues d'environ 345 m sont composées de bambous, Chamaerops et lataniers6,7. La Société générale vend à très bon marché des plantes utiles et d'ornement d'origine européenne destinées à être répandues dans la colonie et dont elle distribue un premier catalogue dès 18698. En 1900 un jardin zoologique est créé par le Dr Joseph d'Ange. 1913-1942 : centre d'expérimentation et d'enseignement[modifier | modifier le code] En 1914, des travaux d'embellissement, selon un projet présenté par les architectes Régnier et Guion, furent entrepris. On leur doit la perspective du Jardin français qui s'étend du Musée des Beaux-Arts à la rue Hassiba Ben Bouali en cinq plans successifs, sur une longueur de 500 mètres et 7 hectares de superficie. En 1918, l'École d'horticulture et l'École ménagère agricole s'implantent dans l'enceinte du jardin. En 1930, le jardin zoologique qui héberge des oiseaux aquatiques, des singes, des lions, des panthères, mais aussi un élevage d'animaux de basse cour sélectionnés est réaménagé. Deux ans plus tard, une partie du film Tarzan, l'homme singe avec Johnny Weissmuller est tournée dans ce parc mythique considéré à l'époque comme le meilleur parc zoologique d'Afrique du nord. 1942-1946 : occupation par les troupes alliées[modifier | modifier le code] En 1942, les Alliés occupèrent le Jardin qui fut éprouvé par les bombardements de 1943. À la fin de la guerre, il fut remis en état. 1946-1962 : Paul Carra et l'INRA[modifier | modifier le code] Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! 1962-2000 : Roger Hames et l'Administration algérienne[modifier | modifier le code]



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