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Ghoul soutient le président Bouteflika « corps et âme » Conférence de presse du TAJ



Ghoul soutient le président Bouteflika « corps et âme »                                    Conférence de presse du TAJ
PAR LARBI GRAINE
Amar Ghoul a remis hier sa casquette de président du parti TAJ (Tajamou amel el djazair) en convoquant une conférence de presse au siège national de son parti, une villa située à l'ombre de l'édifice futuriste et majestueux du ministère des Finances sur les hauteurs d'Alger. Il s'agissait pour le président du TAJ de présenter les résultats des travaux de la première session du Conseil national qui s'est tenu le samedi dernier. Flanqué à sa gauche par le jeune Lokmane Zouani, 24 ans, chargé des jeunes, à sa droite par Habib Yousfi, président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA), qui fait partie du conseil national et de Nabil Mohamed Yahiaoui, chargé de la communication, Ghoul s'est présenté comme chef d'un « parti rassembleur et ouvert au dialogue », il en a profité pour rendre publique la liste de son bureau politique composé de 30 membres dont 7 femmes. Il a insisté de manière bizarre sur le fait que son parti veut 'uvrer pour « l'intérêt général » et « qu'il n'a pas de complexe pour dialoguer avec les autres formations politiques toutes tendances confondues ». Amar Ghoul a commencé par lire une déclaration préliminaire qui s'est appesantie sur la conjoncture internationale et les malheurs du monde arabe, ce qui passe pour une dérogation à la règle. A ses yeux il faut se féliciter du fait que l'Algérie ne soit pas concernée par les convulsions qui agitent les pays du Moyen-Orient arabe. « Le plus grand acquis national qu'on ait réalisé ces dernières années, c'est le rétablissement de la sécurité et de la stabilité. La sécurité et la stabilité sont le fer de lance de notre action » a-t-il soutenu. « Aujourd'hui enchaîne-t-il, l'Algérie est visitée par les grands de ce monde et est respectée par les moins grands ». Pour lui « la réconciliation nationale ne peut régler les problèmes en un clin d''il, mais un processus qui mérite d'être approfondi et poursuivi ». « Nous défendrons l'identité de notre pays qui n'est pas autre chose que l'algérianité » a-t-il ajouté. Questionné si le TAJ soutiendrait le président Bouteflika s'il se présentait pour un 4e mandat, Ghoul a eu une réponse claire et sans équivoque. « S'il se présente aux présidentielles, nous sommes avec Bouteflika galb wa rab » (avec le c'ur et le bon Dieu), expression populaire qui veut dire « corps et âme ». Mais le conférencier aura une attitude plutôt évasive concernant une question relative à la constitution. Amar Ghoul s'est référé à une « commission mise en place par son parti et composée d'éminents juristes et politologues qui vont faire des propositions d'amendements ». Ghoul donc s'est abstenu de se prononcer sur le contenu qu'il voudrait voir donner à la future constitution du pays. Est-ce que le président du TAJ a un point de vue à faire prévaloir quant aux mandats présidentiels ' Ghoul répond par un « ce n'est pas à l'ordre du jour, notre priorité pour le moment, c'est de bâtir un parti grand et fort ». Il expliquera que « le programme du TAJ pour 2013 s'articule autour de l'idée de l'élaboration d'une pensée politique, d'asseoir ses structures et ses pratiques ainsi que de contribuer aux réformes prônées par le président de la république ».
PAR LARBI GRAINE
Amar Ghoul a remis hier sa casquette de président du parti TAJ (Tajamou amel el djazair) en convoquant une conférence de presse au siège national de son parti, une villa située à l'ombre de l'édifice futuriste et majestueux du ministère des Finances sur les hauteurs d'Alger. Il s'agissait pour le président du TAJ de présenter les résultats des travaux de la première session du Conseil national qui s'est tenu le samedi dernier. Flanqué à sa gauche par le jeune Lokmane Zouani, 24 ans, chargé des jeunes, à sa droite par Habib Yousfi, président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA), qui fait partie du conseil national et de Nabil Mohamed Yahiaoui, chargé de la communication, Ghoul s'est présenté comme chef d'un « parti rassembleur et ouvert au dialogue », il en a profité pour rendre publique la liste de son bureau politique composé de 30 membres dont 7 femmes. Il a insisté de manière bizarre sur le fait que son parti veut 'uvrer pour « l'intérêt général » et « qu'il n'a pas de complexe pour dialoguer avec les autres formations politiques toutes tendances confondues ». Amar Ghoul a commencé par lire une déclaration préliminaire qui s'est appesantie sur la conjoncture internationale et les malheurs du monde arabe, ce qui passe pour une dérogation à la règle. A ses yeux il faut se féliciter du fait que l'Algérie ne soit pas concernée par les convulsions qui agitent les pays du Moyen-Orient arabe. « Le plus grand acquis national qu'on ait réalisé ces dernières années, c'est le rétablissement de la sécurité et de la stabilité. La sécurité et la stabilité sont le fer de lance de notre action » a-t-il soutenu. « Aujourd'hui enchaîne-t-il, l'Algérie est visitée par les grands de ce monde et est respectée par les moins grands ». Pour lui « la réconciliation nationale ne peut régler les problèmes en un clin d''il, mais un processus qui mérite d'être approfondi et poursuivi ». « Nous défendrons l'identité de notre pays qui n'est pas autre chose que l'algérianité » a-t-il ajouté. Questionné si le TAJ soutiendrait le président Bouteflika s'il se présentait pour un 4e mandat, Ghoul a eu une réponse claire et sans équivoque. « S'il se présente aux présidentielles, nous sommes avec Bouteflika galb wa rab » (avec le c'ur et le bon Dieu), expression populaire qui veut dire « corps et âme ». Mais le conférencier aura une attitude plutôt évasive concernant une question relative à la constitution. Amar Ghoul s'est référé à une « commission mise en place par son parti et composée d'éminents juristes et politologues qui vont faire des propositions d'amendements ». Ghoul donc s'est abstenu de se prononcer sur le contenu qu'il voudrait voir donner à la future constitution du pays. Est-ce que le président du TAJ a un point de vue à faire prévaloir quant aux mandats présidentiels ' Ghoul répond par un « ce n'est pas à l'ordre du jour, notre priorité pour le moment, c'est de bâtir un parti grand et fort ». Il expliquera que « le programme du TAJ pour 2013 s'articule autour de l'idée de l'élaboration d'une pensée politique, d'asseoir ses structures et ses pratiques ainsi que de contribuer aux réformes prônées par le président de la république ».


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