Les régions exposées aux inondations seront bientôt identifiées grâce à une étude technique qui permettra de les cartographier. L'Agence nationale des ressources hydriques (ANRH) est chargée de la réalisation du projet, en collaboration avec l'Agence spatiale algérienne (ASAL).
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Les effets catastrophiques des inondations, qui ont régulièrement endeuillé le pays et causé des dégâts matériels importants, pourraient être maîtrisés grâce à une meilleure connaissance des zones inondables sur le territoire national. C'est vers cet objectif que s'oriente le secteur des ressources en eau en lançant une étude dans le but de cartographier ces zones grâce à l'utilisation des images satellites et de la télédétection. Intervenant, hier, lors d'une rencontre consacrée à l'étude et la cartographie des zones inondables en Algérie, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a assuré que les résultats de l'étude en question réalisée avec l'ASAL seront connus dans une année. Selon le ministre, et à l'issue du travail de recherche, un listing des aménagements sera effectué en vue d'atténuer le phénomène des inondations. Ce sont 150 millions de dinars qui ont été consacrés au projet. Il s'agira notamment, selon le premier responsable du secteur des ressources en eau, de réaliser les aménagements des cours d'eau et des berges d'oued. A terme, ce sera un système d'alerte inondations qui sera mis en place, selon le responsable, une fois les techniques spatiales utilisées pour cartographier les zones à risque, notamment les sites urbains. De ce fait, et sur la base de données exposées par les services météorologiques et ceux de l'hydraulique, une alerte pourra être donnée quatre heures avant la survenue d'une éventuelle inondation. D'autres intervenants, dont les collectivités locales, seront aussi concernés par cette alerte. Dans son intervention, le ministre a aussi insisté sur la nécessité de l'entretien régulier des cours d'eau et du respect des normes de construction à proximité des cours d'eau comme moyens de prévention contre les inondations. Ce sont ainsi 20 milliards de dinars qui seront consacrés à la lutte contre le risque inondations à travers 70 projets dans le cadre du programme quinquennal 2012-2014. Le ministre expliquera aussi que le suivi et l'actualisation régulière des connaissances du risque inondations sont des nécessités. Il s'agira à travers le projet d'établir des documents précis, de déterminer et de cartographier les zones à risque, d'évaluer les impacts des crues et des inondations. Le responsable mettra aussi en évidence le taux important d'accroissement de la population et le rythme du développement socioéconomique du pays qui «ne permet plus une occupation anarchique du territoire déjà marqué par une certaine vulnérabilité et sujet à une pression qui peut générer un déséquilibre régional ». C'est vers la fin de l'année 2013 que les premiers résultats de l'étude pourront être exploités et qu'on pourra faire une première évaluation et définir les orientations à prendre en charge, selon Hocine Necib.
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Posté Le : 24/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : F Z B
Source : www.lesoirdalgerie.com