Fin d’année difficile pour le club banlieusard. L’équipe, en mauvaise posture en championnat de Ligue 1 (11e avec 16 points), peine à trouver son rythme de croisière.
Celui qui lui avait permis de terminer, bon gré mal gré, sur la deuxième marche du podium à l’issue de l’exercice écoulé et de décrocher une place africaine. Une participation, remise en cause par les responsables de la FAF et de la LFP qui avaient insisté sur le respect par les postulants à la représentation continentale du calendrier durant le premier trimestre de l’an prochain et qui a fini, malgré l’engagement officiel signifié par la direction de l’USMH en novembre dernier, par être abandonnée par les membres du bureau directeur de la formation algéroise.
Jeudi, lors d’une réunion d’urgence, le club harrachi a officiellement annoncé son retrait de la Ligue des champions d’Afrique où l’USMH devait affronter, en février prochain, le Stade Malien de Bamako.
Un retrait attendu surtout que la direction du club, acculée par les joueurs et les supporters, n’arrivait pas à satisfaire les exigences financières et logistiques d’un tel engagement.
Une pression qui a fini, par ailleurs, par user Mohamed Laïb (à droite sur la photo) . Le président de l’association et de la société sportive du club de la capitale annonce qu’il quittera la présidence ce mardi 31 décembre. Un retrait induit «par la fatigue» cumulée par la gestion d’une entité sportive contraignante et peu rentable.
Mohamed Laïb qui cumule plus de 15 ans (fractionnés en plusieurs mandats) au sein des sphères dirigeantes du club harrachi se retirera, dit-on, pour fuir la pression d’une opposition qui ne lui a pas pardonné les départs «bon marché et non-consensuels» d’un certain nombre de joueurs dont des enfants du club.
Le départ de Mohamed Laïb devrait être suivi par celui du staff technique conduit par Boualem Charef (à gauche sur la photo) qui laisse entendre que de nombreux clubs étrangers, en Tunisie et au Maroc en particulier, veulent l’avoir durant cette période hivernale.
Un rude hiver pour une entreprise qui attend l’arrivée du messie (on parle de Saïd Allik comme président) et des mécènes dont d’anciens sponsors qui ont conditionné leur aide par la destitution de Laïb. 
A suivre.
M. B.
Posté Le : 28/12/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: lexpressiondz.com ; texte: M. B.
Source : LeSoirdAlgerie.com du samedi 28 décembre 2013