Alger - PATRIMOINE

Effondrement d'un immeuble à la basse Casbah: cinq personnes décédées



Effondrement d'un immeuble à la basse Casbah: cinq personnes décédées
ALGER- Le bilan des victimes de l'effondrement d'un immeuble à la basse casbah s'est alourdi à cinq (05) victimes (deux hommes, une femme et deux enfants), a affirmé la Direction générale de la protection civile, précisant que seuls les corps de trois (03) victimes ont été retirés des décombres.

L'effondrement de l'immeuble à la rue Tamglit (Basse Casbah) a fait cinq (05) morts (deux hommes, une femme et deux enfants), ont précisé à l'APS les services de la protection civile, soulignant que les équipes de secours ont pu retirer des décombres deux victimes (un homme et un enfant) à 10h00 du matin et une autre victime (homme de 36 ans) l'après-midi.

Les recherches se poursuivent pour retrouver une femme et son bébé de cinq mois, a ajouté le chargé de l'information à la direction de la Protection civile de la wilaya d'Alger, le lieutenant Khaled Ben Khalfallah, faisant savoir que selon les estimations, "les deux corps restants seront retirés des décombres dans les prochaines heures".

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Dans le cadre des opérations de recherche, 5 ambulances, 4 camions anti-incendie, ainsi qu'une brigade cynotechnique dotée de 6 chiens dressés, ont été mobilisés pour la localisation des victimes sous les décombres, a rappelé la même source.

Pour leur part, les services de la wilaya d'Alger ont indiqué dans un communiqué que les données de l'instance chargée du controle technique des constructions "démontrent que l'immeuble a été classé dans la case orange -4- après le séisme qui a frappé Alger en 2003".

Suite à quoi, les services de la wilaya d'Alger ont lancé des "mesures pour reloger les familles occupant l'immeuble mais ces dernières ont refusé leur relogement dans des chalets", précisant, à ce titre, que les "contrats de location souscrits par les habitants de l'immeuble auprès de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Bir-Mourad Rais sont arrivés à échéance en 2004".

En 2016, les mêmes services ont procédé à un nouveau contrôle de l'immeuble menaçant ruine et demandé des indus occupants de la bâtisse de déposer leurs dossiers en vue de les reloger, a ajouté la même source, relevant que deux familles avaient refusé d'accomplir ces formalités, raison pour laquelle elles n'ont pas été relogées.




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