Alger - A la une

DEVELOPPEMENT DE LA FILIÈRE AVICOLE Benaïssa favorise des groupements d'intérêts commun



Pour une filière organisée et développée, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural insiste sur la création de groupements d'intérêts communs (GIC) entre les différents acteurs de l'aviculture.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Les prix de l'aliment de bétail maïs et soja) ne cessent d'augmenter sur le marché international, depuis juin dernier. Une hausse qui pourrait se répercuter sur prix du poulet et de l'œuf. Pour atténuer ces effets, le Comité interprofessionnel de la filière avicole suggère la création de groupements d'intérêts communs (GIC) entre les différents acteurs de la filière (importateurs l'aliment de bétail, éleveurs, producteurs de poussins, abattoirs et distributeurs). Une proposition fortement approuvée par le ministre de l'Agriculture. Pour Rachid Benaïssa, ces groupements vont booster la filière et améliorer la production. D'ailleurs, le ministre envisage même de conditionner l'exonération des impôts des différents acteurs de la filière par l'intégration des GIC. Lors de sa rencontre avec le Comité interprofessionnel de la filière avicole hier à Alger, le ministre a incité les différents acteurs de la filière avicole à converger leurs intérêts au sein des GIC. «Les abattoirs doivent jouer le rôle de régulation et les importateurs de la matière première doivent assurer le rôle d'adaptateur», dit-il avant d'ajouter : «Nous ne voulons pas aider des spécialistes de la spéculation conjoncturelle», dit-il. Il a, toutefois, affirmé que de meilleures décisions seront prises afin d'atténuer les effets des augmentations de la matière première sur le prix fini du poulet et de l'œuf. «Une série de mesures d'ordre technique, organisationnel, d'encadrement financier et même commercial seront appliquées d'ici la fin du mois», précise-t-il. Intervenant lors de cette rencontre de concertation et de consultation, un importateur d'aliment de bétail, a relevé que le prix de revient d'un kilogramme de poulet est de 150 à 180 DA contre 110 DA en Tunisie, 120 DA au Maroc, 80 DA en France et uniquement 65 DA au Brésil. Il souligne ainsi l'utilisation «abusive» du maïs et du soja par éleveurs. «L'Algérie perd 1,5 kilo d'aliment de bétail par kilo poulet, ce qui rend le coût du poulet plus important qu'ailleurs», dit-il. Selon lui, la modération dans la consommation de l'aliment de bétail et la modernisation des bâtiments d'élevage engendreront une valeur économique de 200 millions d'euros.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)