Alger - ISMAS : Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l’audiovisuel


Des étudiants de l'ISMAS en grève de la faim'''. poursuivis en justice !!!
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Alors qu'ils entament leur 10e jour de grève
Les étudiants de l'Ismas poursuivis en justice
El Watan le 05.03.13
Le bras de fer opposant les étudiants de l'Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l'audiovisuel (Ismas) au ministère de la Culture a pris une tournure inattendue.
Ayant entamé une grève de la faim le 24 février dernier, suite à de nombreuses actions de protestation, les étudiants grévistes, très amoindris physiquement, ont été convoqués hier devant le tribunal administratif d'Alger suite à une plainte du ministère de la Culture. Le département de Khalida Toumi avait, auparavant, créé la surprise en ordonnant la suspension des cours en plein milieu de l'année scolaire. Une décision que les représentants du département de la Culture ont justifiée par le souci de «protéger les étudiants et les biens de l'Etat». Au menu des revendications des étudiants figurent la mise en 'uvre d'un diplôme reconnu, une commission d'enquête sur la gestion du budget annuel de l'institut, qui s'élèverait à 110 millions de dinars, une formation digne des métiers des arts du spectacle et de l'audiovisuel, et un matériel adéquat.
Le fait est que les étudiants en question s'étaient accrochés à l'espoir d'une amélioration de leurs conditions suite à une réunion tenue avec la ministre de la Culture dans laquelle elle s'était engagée à prendre en considération leurs revendications. L'Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l'audiovisuel, autrefois considéré comme un fleuron des institutions de formation dans les métiers artistiques et qui fête cette année ses cinquante ans, n'est plus que l'ombre de lui-même. Ce qui fait dire aux observateurs de la scène culturelle que cette situation traduit le manque d'attention que l'Etat prête au secteur de la culture, privilégiant les «festivals» et les «zerdate» budgétivores au détriment d'une véritable politique culturelle.
A. B.
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