Cinémathèque algérienne Hommage à Ahmed Malek «le Ennio Morricone algérien»

KADER BAKOU

En commémoration du 16e anniversaire de son décès, survenu le 24 juillet 2008, la Cinémathèque algérienne a organisé du 20 au 25 juillet 2024, un cycle cinématographique dédié au compositeur de musiques de films Ahmed Malek (1931-2008), surnommé à l’étranger, «le Ennio Morricone algérien».
Intitulé «Planète Malek», le programme de cet hommage à la salle algéroise de la Cinématique algérienne comporte une série de projections de films, en hommage au travail et à l’impact significatif de ce compositeur de musiques de films, qui a créé des mélodies intemporelles, restées gravées dans la mémoire des cinéphiles et des mélomanes ainsi que dans l’histoire du cinéma algérien. Compositeur, musicien, arrangeur et chef d’orchestre, Ahmed Malek était un multi-instrumentiste qui a composé plus de 200 musiques pour des émissions de télévision, des documentaires et des films de fiction. Les cinéphiles ont découvert ou redécouvert l’œuvre du compositeur, à travers les projections de longs métrages dont il a signé la bande originale, notamment Les vacances de l’inspecteur Tahar de Moussa Haddad, Omar Gatlato de Merzak Allouache, Leïla et les autres de Sid-Ali Mazif, ou encore Barrières d’Ahmed Lallem.
Ahmed Malek est né le 6 mars 1931 à Fort-de-l'eau (est de la baie d’Alger) et mort le 24 juillet 2008 à Alger. C’était un artiste musicien et compositeur algérien. Il est l’aîné de trois frères et d’une sœur. Très jeune, il commença à travailler dans des usines pour aider son père à subvenir aux besoins de la famille. Sa mère est morte quand il avait 12 ans.
C’est à ce moment-là qu’il décida de devenir musicien. Après avoir terminé sa scolarité, il s’inscrivit au Conservatoire d’Alger. Ahmed Malek a suivi des cours d'apprentissage d'instruments de musique comme le piano et l’accordéon. Il est mort le 24 juillet 2008 à Alger.
K. B.