Alger - Yahia Ben Mabrouk

Biographie de Yahia Ben Mabrouk - L'apprenti



Yahia Ben Marbouk est né le 30 mars 1928 à Alger. Ses débuts de comédien remontent à 1940, il faisait partie des Scouts Musulmans Algériens. Tout à fait par hasard, il monte sur les planches pour remplacer un jeune comédien tombé malade au sein de la troupe El Masrah El Djazaïri.

Cette troupe qui s’est faite dans l’anonymat complet, était formée de jeunes acteurs de talents dont les noms n’ont pas mis longtemps à devenir prestigieux : Hadj Omar, Sid-Ali Kouiret, Allel El-Mouhib, Rouiched, Hadj Chérif, Abdelkader Bougaci, M’Guellati et tant d’autres.

Tous ces acteurs allaient par la suite être regroupés sous une même enseigne pour donner naissance au El Masrah El-Djazairi, dirigé par Mustapha Kateb. C’est notamment sous la houlette de ce dernier que Yahia Ben Mabrouk dit « L’Apprenti » a fait réellement la connaissance de l’art théâtral.

En 1956, Yahia Ben Mabrouk a dû, la mort dans l’âme, cesser toute activité théâtrale suite à un attentat perpétré contre sa personne par des éléments extrémistes français ce qui lui a valu d’être éloigné des planches durant pratiquement deux années. Quelques temps après avoir recouvré sa santé, vers la fin 1957, il reprit son bâton de pèlerin pour emprunter de nouveau le chemin de l’exil qui devait le mener droit vers la France.

Dès son arrivée, il se remettait au travail en particulier à plusieurs représentations données dans des villes où existait une forte communauté d’émigrés algériens. Son séjour en France allait cependant être de courte durée car une mission autrement plus importante l’attendait.

En effet, au début de 1958, les responsables du FLN l’invitaient à rejoindre Mohamed Bouzidi H’ssissen, Boualem Rais, Sid Ali Kouiret, Saâdaoui et d’autres dans le but de former une troupe théâtrale capable grâce à la valeur de chacun, de faire connaître l’Algérie et son théâtre à travers le monde.

Après l’indépendance, il se retrouva, tout naturellement, parmi les éléments qui vont constituer le Théâtre National Algérien au sein duquel il évoluera jusqu’à sa mise en retraite au début des années 80. L’année 1968 est une année décisive dans sa carrière artistique car elle marque la naissance du duo explosif : Yahia Ben Mabrouk (L’Apprenti) et Hadj Abderrahmane (L’Inspecteur Tahar).

Le premier film qu’ils tournèrent ensemble a été L’Inspecteur en fuite qui fut suivi de plusieurs autres, en l’occurrence La Poursuite, El Meshoul, Les Vacances de l’Inspecteur Tahar, Le Chat, etc. Dans chacun de ces films, les deux comédiens tentent de se renouveler, de créer de nouveaux gags, de réaliser de nouvelles choses pour ne pas se répéter et lasser le public.

Ses films :

Le Chat [1978]
L'Inspecteur Marque le But [1977]
Les Vacances de l'Inspecteur Tahar [1975]
La Souris [1968]
L'Inspecteur Mène l'Enquête [1967]
La Poursuite

Le succés : Les Vacances de l'inspecteur Tahar de Moussa Haddad
Le film a été réalisé en Algérie en 1972. Il dure 1 h 50 mn.

Réalisation : Moussa Haddad
Scénario : Hadj Abderrahmane
Image : Rachid Merabtine
Montage : Rachid Benallal
Musique : Ahmed Malek
Interprétation : Hadj Abderrahmane, Yahia Ben Mabrouk, Hassan El Hassani, Attab Benali, Zohra Faiza

L'inspecteur Tahar et son adjoint que l'on appelle l'Apprenti, sont invités par Oum Traki, héroïne populaire tunisienne, à passer leurs vacances à Tunis. Avant de quitter Alger, ils font halte dans un complexe touristique où un meurtre vient d'être commis. L'enquête pleine de surprises et de rebondissements les mènera jusqu'à Tunis où ils retrouveront Oum Traki et sa famille...





Bonjour, Sache asma que je suis très admiratif de l'oeuvre cinématographique de ton grand père,Yahia Ben Marbouk, pour moi c'est l'un des plus grand comédien avec Hadj Abderrahmane que l'algérie est connu, avec les aventures de l'inspecteur tahar ainsi que taxi el makhfi, dommage que dans notre pays, les artiste comme ton grand père, qui font notre fierté, ne soit pas reconnu a leur juste valeur. Je voulais ajouter un mot sur le commentaire de Houmiel dahbia, qu'on soit arabe, kabyle, chaoui, mzab, tlemcenien ... pour moi peu importe nos origines, l'essentiel c'est qu'on soit algérien. La division et le régionalisme c'est ce qui fait notre faiblesse et la faiblesse de notre pays, soyons plus unie et plus juste !
amine - paris, Algérie

15/02/2011 - 11369

Commentaires

salut je vous réponds madame c des kabyle origine de bordj bouariredj non chawi si je vous dis ca parce que je ss la petite fille de l’apprentie précisément je parle de mon grand père
asma - etudiante - alger, Algérie

31/12/2010 - 9762

Commentaires

Bonsoir à tous, Moi , je veux savoir tout... sur ces deux là, surtout leurs origines il y'a ceux qui disent qu'ils sont Chawi , les autres Kabyles , Français, etc.... moi je veux savoir la vérité , pouvez-vous m'en dire plus SVP ! ils sont vraiment magnifiques , dommage qu'il 'y a pas de reléve.
Houimel Dahbia - magasiniére - Alger
28/12/2009 - 4646

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