Alger - 07- La révolution du 22 février 2019 (Le Hirak)

Benyoucef Mellouk : chantre du Hirak et la contestation



Benyoucef Mellouk : chantre du Hirak et la contestation


Benyoucef Mellouk : «Ce sont des corrompus qui jugent des corrompus !»
M. BENZERGA 31 MAI 2019 à EL WATAN
Le transfert à la Cour suprême des dossiers relatifs à l’implication de 12 anciens responsables dans des affaires de «corruption» et de «trafic d’influence» – dont Zoukh, Ouyahia, Sellal et plusieurs autres ministres – n’a pas laissé indifférent Benyoucef Mellouk, le dénonciateur des «magistrats faussaires».

Pour lui, il est inconcevable qu’on soit juge et partie en même temps. Il argumente : «Rien que pour l’exemple, des magistrats de la Cour suprême ont été parachutés par Ahmed Ouyahia. Pensez-vous que le jugement de cet ex-Premier ministre sera juste ?» Benyoucef Mellouk atteste que la Cour en question est «la plus pourrie de tout l’appareil judiciaire, elle est gangrenée par des magistrats corrompus ayant toujours eu des intérêts avec le pouvoir.

Eux c’est le système et le système c’est eux ! Qui épure qui finalement ?» Benyoucef Mellouk espère que l’épuration se fera, tout d’abord, au sein même des instances judicaires, en écartant les magistrats corrompus et ayant «servi le système qui nous a mené à la ruine». «Il est temps de penser à la nouvelle génération de magistrats. La plupart des anciens sont enracinés partout, il faut les déraciner et les remplacer par des juges honnêtes. C’est à ce moment-là qu’on pourra parler d’une justice juste et d’un Etat de droit», conclut-il.



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