Alger - Revue de Presse

Arts plastiques: Mohamed Oulhaci expose



Comme de coutume, la galerie d'art du siège de Sonatrach a abrité, cette semaine, une exposition de peinture. Cette fois, l'exposition revêtait une importance toute particulière puisque l'artiste en question n'était autre que Mohamed Oulhaci, dit «Da Hamou».

Cet artiste, âgé de 62 ans, est né en 1947 à Ahfir, un petit village marocain frontalier de l'Algérie. C'est en octobre 1964 que commencent pour lui ses premiers balbutiements dans le monde de la peinture, et ce en intégrant les beaux-arts d'Oran comme élève. Cette formation durera jusqu'à février 1966, année où il rejoint la capitale pour travailler à l'imprimerie pédagogique nationale, ensuite au Centre national d'alphabétisation . C'est à cette époque qu'il a bénéficié d'une formation en arts graphiques en Europe, lors d'un stage organisé par l'Unesco. C'est en 1969 qu'il revient à la peinture, avec un bref passage à l'école des beaux-arts d'Alger.

Il s'installe ensuite à Stidia, en 1975, et travaille au service de l'animation culturelle de l'académie de Mostaganem. Il quitte cette activité en 1978 pour se consacrer exclusivement à sa vraie passion qui est la peinture.

Evoquant ses toiles, qui ont toutes pour thème la femme, Oulhaci nous a confié : «Au début, je peignais les femmes plus par provocation qu'autre chose, pour contribuer à faire imposer leur présence ; aujourd'hui, j'utilise dans mes toiles le thème des femmes comme étant un socle (...) il doit sans doute y avoir une réflexion intérieure à la réalisation de telle ou telle toile, tout de même, je dois admettre que je peins sans réfléchir, comme s'il y avait une sorte de mécanique quand je me mets à peindre, ce n'est qu'après que je me rends compte que j'ai réalisé telle toile». Parmi ses nombreuses expositions, on peut compter l'espace El Mouggar d'Alger en 1970, mais aussi la galerie Racim en 1972, le centre culturel algérien à Paris en 1986, les centres culturels français d'Oran, Alger, Annaba, Constantine et Tlemcen, de novembre 1992 à avril 1993, le musée Zabana d'Oran en 1996, la galerie Isma de Riad El Feth à Alger, en 1998 à la mairie de Sarrebruck, en Allemagne, lors du mois consacré à la culture algérienne, en 2001 à la World Bank de Washington, ensuite le centre culturel arabe à San Francisco ; et puis pour finir, à la galerie Isma, à Riad El Feth, à Alger, en mars 2007.




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