Algérie : 5e salon international de l’emploi et de l’entreprenariat

5e salon international de l’emploi et de l’entreprenariat : mettre les compétences au service du marché de l’emploi.

L’entreprenariat, c’est la nouveauté cette année de la 5e édition du salon international de l’emploi qui se déroulera les 19 et 20 avril à l’Office national de Riad el Feth, à Alger.


5e salon international de l'emploi et de l'entreprenariat : mettre les compétences au service du marché de l'emploi.
En ajoutant ce concept à cet événement, a expliqué hier dans une conférence de presse à Alger, Ali Belkhiri, l’organisateur de cette manifestation, les compétences et les diplômés fraîchement sortis de l’université seront mis en contact avec le marché de l’emploi. «Cela permettra d’un côté, l’entreprise de détecter les compétences et d’un autre, donner une chance aux chômeurs diplômés de décrocher un job», dit-il.

Air Algérie, par exemple, ajoute-t-il, envisage de moderniser ses outils et renforcer ses ressources humaines et compte bien, pour cela, participer à cet événement. Par ailleurs, ce salon se veut aussi un soutien pour la création de nouvelles PME-PMI et un espace pour développer celles qui existent déjà sur le terrain. Ce salon est, au fait, un carrefour des compétences et des idées novatrices.

C’est pour cette raison d’ailleurs que nous avons baptisé cette édition «Carrefour de l’emploi 2011», précise-t-il en regrettant de ne pas pouvoir donner des chiffres précis sur le nombre d’emplois décrochés et celui des entreprises créées par le biais de ce salon. «Nous avons fait un sondage mais ce ne sont pas toutes les entreprises qui nous ont répondu.

Ce que je peux dire, par contre, c’est que des milliers de personnes ont été recrutées par le biais de ce salon et ce, depuis sa première édition», souligne-t-il. Il s’agit aussi, assure-t-il, de booster les carrières, des universitaires notamment.

«Ce salon regroupera non seulement des entreprises (une vingtaine cette année) et les porteurs de projets mais aussi les banques, les organisations institutionnelles, telle l’Ansej, ainsi que les écoles de formation. Notre souci est de mettre tous les outils possibles à la disposition des compétences.

Car il est temps de passer de la gestion des carrières à la gestion des compétences», estime-t-il en faisant savoir qu’à la quatrième édition, une quarantaine d’entreprises et institutions, tous domaines confondus, y avaient participé et y avait accueilli plus de 20.000 visiteurs, des universitaires et des professionnels en majorité.

En outre, après les dernières mesures prises lors du dernier conseil des ministres en faveur de l’emploi et de la création de jeunes entreprises, il est attendu à ce qu’il y ait plus de visiteurs lors de cette édition.