Alger, L’enseignement supérieur classique révolu à l’USTHB

Le système d’enseignement supérieur classique sera révolu à partir de cette année au niveau de l’université de Bab Ezzouar (USTHB), cédant ainsi la place au système anglo-saxon (LMD) en vigueur depuis l’année 2005. C’est ce qu’a confirmé avant-hier le directeur des études au niveau de l’université, M. Alliche Madjid, lors d’une séance d’information au profit des nouveaux bacheliers inscrits dans le nouveau système (Licence, Mastère, Doctorat). Comparativement à l’année précédente, le nombre des nouveaux bacheliers inscrits dans le niveau système a doublé: il est passé de 1.700 nouveaux inscrits en 2005 à 4.000 nouveaux bacheliers inscrits dans le système LMD durant l’année en cours. « Il n’y a que les doublants qui poursuivront leurs études dans le système classique », affirme le directeur des études. Ceci dit, à partir de l’année prochaine, le système classique sera enterré à jamais à l’université de Bab Ezzouar.

Le responsable des études a déclaré en outre que la mise en application de ce nouveau système a donné ses fruits: il parle d’un taux de réussite de 50% des étudiants sur les 1.700 inscrits l’an dernier. Et pour mieux informer et orienter les nouveaux bacheliers, le directeur des études a remis des guides aux étudiants, tout en fournissant des explications: les domaines de formation offerts aux nouveaux bacheliers à l’USTHB sont: les mathématiques, l’informatique, les sciences et techniques, les sciences de la matière, les sciences de la nature et de la vie, les sciences de la terre et de l’université.

Le directeur des études a beaucoup insisté sur le fait que cette réforme permettra aux étudiants de construire un parcours de formation de manière plus souple, en relation avec les acquis des étudiants et leurs projets professionnels.

Pour la date de la rentrée universitaire, il a annoncé qu’elle est prévue timidement le 11 novembre et pleinement le 18 novembre pour les nouveaux inscrits. Mais pour l’ensemble des étudiants, c’est vers la fin du mois de novembre et peut-être au début du mois de décembre. Ce retard, explique M. Alliche, est dû au mouvement de grève qui a perturbé le calendrier universitaire.