Le confinement sanitaire aura servi à quelque chose d’utile à la cité AADL de Daboussi, dans la commune de Draria.
En l’espace de trois mois, cette agglomération urbaine sans âme, de plus de 1.000 logements, est devenue méconnaissable, mais dans le bon sens. En fait, les habitants des différents îlots ont décidé de transformer et d’améliorer leur cadre de vie et d’en faire des espaces beaux et attrayants. Une vaste opération de jardinage a été initiée par les résidents, des jeunes et des moins jeunes, accompagnés par des adultes.
Les espaces laissés en jachère, pleins de détritus ont été travaillés pendant de longues semaines. La terre a été retournée et nettoyée, des arbrisseaux et autres herbes plantés et des carrés délimités à l’aide de clôtures en bois, superbement peints.
«Au début, l’opération s’est limitée à quelques bâtiments, avant que tous les autres suivent», raconte un résident.
Au bout de quelques semaines, cette immense cité austère et délaissée s’est transformée en un grand jardin vert, beau et propre.
«Les habitants ont cotisé chacun selon ses moyens. Du matériel et des équipements ont été achetés pour mener à bien cette opération. C’était un élan de solidarité citoyenne formidable qui a fini par donner des résultats», ajoute notre interlocuteur.
Cette cité, constituée de bâtiments de neuf étages et de tours de 15 étages n’est plus une cité-dortoir, bien qu’elle manque de beaucoup de commodités.
Les gens étaient tellement satisfaits du travail accompli que le mot d’ordre est désormais l’entretien de ces espaces naguère perdus et veiller sur l’esthétique et la beauté des lieux.
Djamel G.
Posté Le : 16/06/2020
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Djamel G.
Source : elwatan.com du lundi 15 juin 2020