Alger - Publications Scientifiques

Alger - 3e édition de «Scopus Awards»: 12 chercheurs algériens dont 2 femmes, honorés



Alger - 3e édition de «Scopus Awards»: 12 chercheurs algériens dont 2 femmes, honorés




Ayant comptabilisé le plus de publications dans différentes disciplines scientifiques, 12 chercheurs algériens, dont 2 femmes, ont été honorés par le prix de la science «SCOPUS AWARDS», lors d’une soirée organisée à l’hôtel Sofitel.

Les lauréats du «Scopus Awards» ont été choisis en fonction de la quantité des publications, des citations reçues et du H-index. Il s’agit des professeurs Mohamed Belbachir en chimie, Benali Chérif Nourredine biochimiste en génétique et moléculaire biologie, Fadila Benayache en agriculture et science des biologies, El Madjid Berkouk en engeneering, Idir Bitam en médecine, Habiba Drias en computer science, Ahmed Kettab en science de l’environnement, Rabah Khenata en matériel science, Abdesalam Hassan Meniai en chemical engineering, Ouahab Abdelghani en mathématiques, Djamel Rached en material science et Mouloud Tribeche en physique et astronomie.

Cette 3e édition de la cérémonie de «Scopus Awards» dédiée à la célébration de la science est un événement organisé et sponsorisé par la société Elsevier dans plusieurs pays. Et cela dans la perspective de motiver et honorer la communauté scientifique.

Elsevier a fourni une analyse quantitative à partir de données Scopus, la plus grande base de données de résumés et de références de la littérature mondiale évaluée par les pairs.

Dans une déclaration à la presse, en marge de la cérémonie de remise des prix, M. Hafid Aourag, directeur général de la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT), a rappelé l’importance que revêt l’investissement de l’université algérienne dans la documentation en ligne «lui permettant d’accroître le nombre et la qualité des publications scientifiques et, de ce fait, hisser l’Algérie au peloton des pays émergents de la région», a-t-il dit.

Selon M. Aourag «comme chaque année, la société Elsevier répertorie les meilleurs chercheurs de l’année qui ont produit le plus grand nombre de publication dans douze disciplines scientifiques différentes», et qui «ont une visibilité internationale et dont certains articles sont cités parmi les vingt-cinq meilleurs article du mois par exemple», a-t-il précisé.

Le directeur de la recherche scientifique a souligné à cette occasion, la «contribution majeure que savent apporter les chercheurs algériens dans un domaine clé des sociétés du savoir en émergence, à savoir la science.»

Aussi, «le prix a désormais conquis une notoriété au sein de notre communauté scientifique et du grand public», et est «devenu un «réel outil» pour la mobilisation du talent algérien autour de la recherche scientifique», a-t-il estimé.

Dans le même ordre d’idée, le premier responsable de la DGRSDT a fait savoir que «ces chercheurs, qui sont dans les sciences dures, ont réalisé de grandes performances dans les domaines de la chimie, de la physique, de l’engineering, des mathématiques et de l’astronomie», déplorant le fait que l’Algérie soit en retard dans certains autres domaines scientifiques «malheureusement, nous accusons un grand retard dans les sciences sociales et dans les sciences médicale», a-t-il lancé.

Il y a lieu de souligner que la 3e édition de «Scopus Awards» a été organisée, jeudi soir à l’hôtel Sofitel, par la Direction Générale de la Recherche Scientifique et du Développement Technologique du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique conjointement avec la société Néerlandaise Elsevier.


A noter que Elsevier est un fournisseur mondial de premier plan des produits et des services de l’information scientifique, technique et médicale.

La société travaille en partenariat avec les communautés scientifiques et médicales au niveau mondial, pour publier plus de 2.000 revues, dont The Lancet et The Cell, et près de 20.000 livres, y compris les ouvrages de référence du Mosby et Saunders.

Les solutions en ligne d’Elsevier comprennent Science-directe, Scopus, Reaxys, ClinicalKey et Mosby Nursing Suite, qui contribuent à améliorer, la productivité des professionnels de la science et de la santé, et la suite SciVal et MEDai’s Pinpoint Review, qui permettent aux établissements de recherche et de soins d’améliorer leurs résultats de façon plus rentable.

Sihem Oubraham



Hafid Aourag, directeur général de la RSDT :
« Les entreprises qui investissent dans la recherche scientifique sont exonérées d’impôts »

«Ils sont plus de 250 chercheurs algériens, les plus cités dans le monde pour leurs publications scientifiques, qui sont revenus en Algérie cette année», a affirmé, jeudi, M. Hafid Aourag, directeur général de la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT).

Dans une déclaration à El Moudjahid, en marge de la 3e édition de la cérémonie de «Scopus Awards» dédiée à la célébration de la science, M. Aourag a indiqué que «sur les 50% des chercheurs algériens qui partent chaque année à l’étranger, 20% reviennent au pays et sont tout de suite intégrés dans les centres de recherche et les universités», a-t-il précisé.

Cette situation «est due à l’amélioration de la situation sociale et les conditions de recherche en Algérie, ainsi que les salaires qui sont comparatifs par rapport aux salaires de l’étranger», a-t-il expliqué.

«La tendance, aujourd’hui, c’est que parmi les 50% des cerveaux qui sont partis, on constate que la majorité reviennent de France», a-t-il indiqué.

«Il faut reconnaître que la crise financière qui sévit à l’étranger a contribué pour beaucoup dans le retour de ces cerveaux en Algérie», a-t-il dit, spécifiant que «la raison qui les faisait fuir les a obligés à retourner dans leurs pays natal. La crise financière n’a épargné personne», a-t-il souligné.

En outre, le responsable de la DGRSDT a affirmé qu’une série de projets a été entamée avec l’association algéro-américaine des chercheurs, «dont le projet d’un centre de recherches sur le cancer à Constantine».

Par ailleurs, M. Aourag a indiqué que «des décrets ont été élaborés dans le but d’exonérer des impôts toutes les entreprises socio-économiques publiques ou privées qui investissent dans la recherche scientifique».

Pour lui, « au lieu qu’une entreprise donne 10 milliards aux impôts, qu’elle les réinvestisse dans des projets structurants».

A titre d’exemple il dira: «Cet argent qu’elles les donnent sous forme de bourses aux étudiants. Il y a un décret qui permet la création d’un laboratoire mixte, d’équipes mixtes entre le secteur socioéconomique et l’université», a-t-il fait savoir.

«Ce sont entre autres, le genre d’incitations pour que le secteur socioéconomique se rapproche de l’université. Ce n’est pas à l’université d’aller au secteur socioéconomique », a-t-il conclu.

S. O.




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