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6ème édition des Fennecs d’or : Nos jeunes talents écartés abusivement



6ème édition des Fennecs d’or : Nos jeunes talents écartés abusivement
On s’attendait à une grande fête où le « fennec » viendra récompenser l’effort. Les invités ont eu à découvrir un autre décor, préfabriqué par certains qui ont recouru à la ruse pour gratifier certains et omettre volontairement d’autres. L’étonnement a atteint son stade suprême à l’annonce des lauréats. Le clou du « spectacle » et qui a laissé « pont ois » l’assistance est cette récompense offerte à cette « gérontocratie» et ces artistes étrangers.
Placée sous le haut patronage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, la sixième édition de la remise du Fennec d’or, qui s’est tenue, jeudi soir, au Théâtre national algérien (TNA), Mahieddine Bachetarzi, était censée décernée 12 prix sur le plan technique et interprétations de production audiovisuelles algériennes. Toutefois, après avoir rendu un « speed hommage » à la grande comédienne Doudja Abdoun, disparue en Octobre 2008, le président de la fondation « Fennecs d’or » et ancien directeur général de la télévision algérienne (ENTV), Hamraoui Habib Chawki, a annoncé que deux prix ont été supprimés, à savoir le prix du meilleur décor ainsi que le pris spécial du jury. On ne sait pourquoi cette décision et qui a laissé l’assistance étonnée.
Aussi, il faut noter que le nom de Brahim Belbahri, ex-DG de l’ENTV, n’a, en aucun cas, été évoqué lors de cette cérémonie, alors que Hamraoui, avait annoncé, lors d’un point de presse qu’il a animé quelques jours avant ce «rendez-vous», qu’un grand hommage sera rendu à ce « témoin du siècle ». Omission, annonçant une « semi-échec » de la soirée !
Autre signe de faiblesse sous-tendant les « mauvaises performances » des organisateurs, le zèle des agents de l’ordre à l’encontre des invités. Dépassés par les évènements, trop agités, les organisateurs ont créé un goulot d’étranglement. A toute cette cacophonie, il y a lieu de signaler les écarts de l’animatrice dont l’humour n’était guère apprécié par les présents. Celle-ci, faisait son possible pour ne pas perdre son sang froid, comme il fut lors de la dernière édition des « fennecs d’or ».
Autres remarques relevées par les invités comme par les téléspectateurs touchent « la politique du rejet flagrant » des jeunes talents, notamment, la familles des jeunes réalisateurs, dont Nazim Kaidi, Djaâfar Gacem, et Lakhdar Boukhars. Pourtant, on se souvient de ces feuilletons réalisés par ces derniers et fort applaudis, appréciés par les téléspectateurs.
Pour le jury d’évaluation des productions audiovisuelles nationales, celui-ci a été présidé par la productrice et réalisatrice, Yamina Bachir-Chouikh. Plusieurs personnalités du monde de la culture et de la communication ont fait partie de ce jury, à savoir l’écrivain Djillali Khellas, le comédien Larbi Zekkal, le journaliste et scénariste Djamel Eddine Merdaci ainsi que la directrice des archives et des documents au sein de l’ENTV, Leïla Houas.
Dans ce cadre, le feuilleton algéro-syrien « Indama atamarad el akhlaq » a décroché quatre prix du jury. Reda Laghouati, Kenda Henna, Bessam Yakhour et Samiha Said Khelifa, on été récompensés repectivement pour le meilleur second rôle masculin et féminin, le meilleur rôle masculin ainsi que le meilleur scénario.
Pour sa part, Kaidi Nazim, toujours aussi performant sur le plan technique, réalisateur du feuilleton dramatique « Qoloub Fi Siraâ » tant apprécié par le public, durant le mois de Ramadhan, son équipe remporter trois distinctions. Said Bouchelouche pour le prix de la meilleure musique, Hakim Toumi pour le prix du meilleur son et Nassima Chems pour le prix du meilleur second rôle féminin. « El Bedra » a également receuilli deux prix, celui du meilleur réalisateur remporté par le « vieux » Mohamed Hazourli et celui du meilleur montage, par Zohir Lorari et Hachemi Meliani. Le feuilleton « Achwak El Madina », a décroché le prix de la meilleure photo.

Enfin, deux vedettes de la télévision arabe ont été honorées. Il s’agit de l’égyptienne Boussi et du Syrien Bessam Koussa, pour leur parcours et leurs œuvres.

Narimen Tenhaye
















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