2 questions à Yasmine Terki

S LPublié dans Info Soir le 06 - 01 - 2013 InfoSoir : Comment arriver à protéger le patrimoine bâti en terre ? Y. Terki : ll faut agir sur l'esprit des gens. Ce qui nous intéresse, ce n'est pas le fait de préserver un mur, mais de promouvoir le savoir-faire, l'architecture de terre, sensibiliser les populations locales et les décideurs ainsi que les futurs acteurs de la préservation et de la construction de ces architectures. Et nous avons un grand souci par rapport à cela. Quel sera le rôle de «Cap-terre» ? Le Centre algérien du patrimoine culturel, bâti en terre, «Cap-terre», créé par décret au mois de février 2012, sera bientôt ouvert à l'oasis Rouge de Timimoun, pour la prise en charge, la valorisation, la préservation et la réhabilitation des architectures de terre et leurs images. C'est un établissement public à caractère administratif créé par le décret n°12-79 du 12 février 2012, pour la promotion et la valorisation du patrimoine culturel bâti en terre et des savoir-faire s'y rapportant, en vue de sa préservation. Il s'occupera de la recherche appliquée pour la réacquisition et le développement des savoir-faire, le contrôle et l'assistance techniques, l'organisation d'ateliers pédagogiques et didactiques de formation en rapport avec son objet, l'organisation de manifestations culturelles et scientifiques, l'identification et l'inventaire du patrimoine culturel bâti en terre, la constitution du fonds documentaire, la création d'une base de données numérique et enfin la diffusion de l'information.